Maville.com  par  Ouest-France

Grande Guerre. En 1921, trois Gueules cassées de l’Ouest décidaient de « sourire quand même »

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photo yves picot, bienaimé jourdain et albert jugon. 1

Yves Picot, Bienaimé Jourdain et Albert Jugon. © DR

Trois soldats de l’Ouest blessés pendant la Première Guerre mondiale créaient le 21 juin 1921 l’Union des blessés de la face et de la tête (UBFT). 100 ans après l’armistice, retour sur l’initiative de ces trois "Gueules cassées".

« Sourire quand même », telle était la devise d’Yves Picot, Bienaimé Jourdain et Albert Jougon lorsqu’ils ont fondé l’Union des blessés de la face et de la tête (UBFT). Trois ans après la fin de la Première Guerre mondiale, ces trois soldats de l’Ouest, revenus défigurés de la Grande Guerre, décident de créer une association de soutien aux « Gueules cassées » et à leurs familles. L’objectif : écouter les victimes, leur apporter un soutien financier et accompagner leur reconstruction, voire reconversion.

500 000 soldats ont été blessés à la tête

L’Union des blessés de la face et de la tête (UBFT), connue sous le nom des « Gueules cassées » a été créée le 21 juin 1921.

À l’issue de la Grande Guerre, 500 000 soldats ont été blessés à la tête et à la face dont 15 000 gravement mutilés.

Ils étaient originaires du grand Ouest

Les trois fondateurs étaient originaires du grand Ouest. Le Colonel Yves Picot (1862-1938) est né à Brest. Il fut gravement blessé dans la Somme en 1917.

« Ayant touché le fond de la détresse morale et physique, nous nous sommes retrouvés et nous sous sommes élevés […] Nous nous sommes appelés nous-mêmes les gueules cassées et avons adopté comme devise Sourire quand même », expliquera-t-il lors de la création.

À ses côtés, Bienaimé Jourdain, de Tourville, près de Cherbourg (1890-1948). Il fut l’une des premières victimes de la Marne, blessé en 1915.

Enfin, Albert Jugon, de Montreuil-sur-Ille en Ille-et-Vilaine (1890-1959), victime d’un bombardement en Argonne en 1914. Il fut l’un des cinq grands mutilés qui assistèrent, comme témoins à la demande de Clemenceau, à la signature du traité de Paix de Versailles le 28 juin 1919.

Tous les trois reposent au cimetière de Moussy-le-Vieux, en Seine-et-Marne, au milieu de leurs camarades « gueules cassées ».

 
Ouest-France  

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