CNOSF. Thierry Rey, candidat à la présidence, veut en faire « un instrument politique »... |
Thierry Rey, ancien judoka et candidat à la présidence du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), était présent sur RTL vendredi. Il estime qu’en France, « on a les atouts et des équipements pour être un pays de sport ».
L’ancien judoka Thierry Rey, candidat à la présidence du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), veut faire du CNOSF, s’il est élu fin juin, un instrument politique
, a-t-il expliqué vendredi sur RTL.
Il faut qu’on fasse entendre notre voix, c’est vraiment important, il faut qu’on fasse de ce mouvement sportif un instrument politique, c’est inscrit dans ces statuts, mais je pense qu’on ne l’a pas suffisamment fait
, a indiqué le champion olympique 1980 de judo.
Pour Rey, le calendrier sportif en France avec la Coupe du monde de rugby en 2023 et les JO 2024 de Paris, est une formidable opportunité pour que le mouvement sportif français soit plus + allant + et ait un positionnement politique
: Il faut interpeller
, a-t-il insisté.
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« Faire de la politique »
Rey, 61 ans, est l’un des quatre candidats à l’élection qui aura lieu le 29 juin et pour la succession de Denis Masseglia qui, en poste pour 2009 et atteint par la limite d’âge, ne se représente pas.
Je suis sur le débat de fond. Ce qui m’intéresse d’abord, c’est de faire de la politique […] je pense être aujourd’hui le seul candidat à avoir déclaré qu’il fallait faire de la politique
, a insisté l’ancien conseiller sport et jeunesse de François Hollande (2012-14). La France est un pays de sportifs, mais pas de sport. On a les atouts et des équipements pour être un pays de sport […], même si le patrimoine des équipements sportifs aurait bien besoin des aides de l’État
, a-t-il estimé.
À propos des JO 2024 de Paris, Rey, conseiller spécial au sein du comité d’organisation Paris 2024, a estimé qu’on (était) dans les clous
malgré la pandémie : Il n’y a pas de retard, il y a un juge qui a arrêté les travaux sur le village des médias, mais globalement on est dans les clous, c’est un très, très grand projet qui donnera de l’espoir et de l’aération à ce qu’on vit en ce moment
, a-t-il conclu.