Formule 1. Hamilton marche déjà sur l’eau en Australie

Ce ne sont que les premiers essais libres de la saison, mais… le champion du monde en titre Lewis Hamilton a dominé ce vendredi au volant de sa Mercedes les premiers tours de roue officiels en vue du GP d’Australie de F1 et l’écurie Haas a montré de bonnes dispositions.

Sur le circuit de l’Albert Park de Melbourne, seul Max Verstappen (Red Bull) a tenu tête à Hamilton, avec un meilleur chrono 127/1000^es plus lent que celui du Britannique.

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Pluie attendue

Bien qu’il soit encore envisageable que certaines écuries cachent leur jeu, la fenêtre d’incertitude tend sérieusement à se refermer et le quadruple champion du monde a tenu à démontrer d’entrée qu’il faudrait encore compter sur lui dans la bataille pour la couronne mondiale 2018.

Plein soleil donc pour Hamilton, avec près de 30 degrés dans l’air, même si les nuages à l’horizon pourraient compliquer sa chasse à la pole position samedi. Les qualifications ont en effet 70 % de chances de se courir sous la pluie, selon les prévisions météorologiques.

Dans un contexte où Red Bull pourrait repasser devant Ferrari et revenir ainsi à la situation de 2016, les patrons des deux écuries se sont écharpés en conférence de presse sur le cas de Laurent Mekies, ex-directeur de la sécurité de la F1 en partance pour Ferrari.

En attendant, la journée s’est avérée favorable à Hamilton, dominateur notamment face aux deux Ferrari de Raïkkönen (4^e temps) et Vettel (5^e) alors que la bataille en milieu de tableau s’annonce très serrée cette saison.

Moins d’une seconde sépare ainsi Romain Grosjean (Haas, 6^e) de Stroll (Williams, 14^e). Ainsi, Haas confirme en partie les promesses entrevues par certains, dont Hamilton, lors des essais de Barcelone début mars. « C’est la meilleure Haas que j’aie conduite », confiait le Français jeudi, ce qui en l’état n’est pas particulièrement significatif. Il a tout de même gagné une seconde et demie par rapport à la saison écoulée.

McLaren avait aussi le sourire avec le 8^e temps pour l’Espagnol Fernando Alonso, deux places devant son coéquipier belge Stoffel Vandoorne. Renault pourrait se mordre les doigts d’avoir sorti l’écurie de Woking du calvaire qu’elle vivait depuis plusieurs saisons en lui fournissant son moteur après la fin prématurée de sa collaboration avec Honda, passé chez Toro Rosso.

Seul point positif pour l’écurie de Faenza : elle a rivaliséen vitesse de pointe avec les Mercedes. Un peu trop même : le fougueux Pierre Gasly a reçu une amende de 600 € pour un excès de vitesse dans la ligne des stands…