Maville.com  par  Ouest-France

Il abat 16 arbres chez sa voisine pour dégager sa vue mer et gonfler le prix de sa maison

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photo  le propriétaire a abattu une quinzaine d’arbres de son voisin pour dégager sa vue sur la mer.  ©  photo d’illustration : pixabay 1

Le propriétaire a abattu une quinzaine d’arbres de son voisin pour dégager sa vue sur la mer. © Photo d’illustration : Pixabay

Un propriétaire de Nantucket (États-Unis) est accusé d’avoir coupé 16 arbres âgés d’au moins un demi-siècle et situés sur le terrain de sa voisine. Tout cela pour « s’offrir » une vue imprenable sur l’océan et valoriser sa maison mise en vente pour près de 10 millions de dollars (8,5 millions d’euros). Ce conflit de voisinage sera tranché par la justice.

Cette histoire assez rocambolesque est rapportée par le Nantucket Current. En juin dernier, une habitante de Nantucket (États-Unis) – une île du Massachusetts – a porté plainte contre son voisin. Elle l’accuse de s’être introduit dans sa propriété en février dernier et d’avoir abattu 16 arbres, âgés de plus de 50 ans.

Une vue bien dégagée

Selon elle, il aurait agi ainsi parce que cette végétation l’empêchait de voir l’océan depuis l’étage de sa maison. Quelques mois plus tard, le propriétaire a mis en vente son bien, composé de quatre chambres et trois salles de bains. Pour justifier le prix proche de 10 millions de dollars (8,5 millions d’euros), il met justement en avant cette vue dégagée sur la mer…

Dans la plainte déposée le 23 juin, la voisine indique qu’une première annonce avait été publiée, et que la seconde — après l’abattage des arbres — affichait un prix supérieur : « Je suis convaincu qu’une fois que tous les faits et toutes les preuves auront été présentés, justice sera rendue », assure l’avocate de la victime.

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Même si les propriétaires obtiennent des dommages et intérêts, cela ne remplacera évidemment pas les arbres, plantés dans les années 1970. Très bien entretenus, ils faisaient office de limite naturelle entre les deux propriétés. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’ancien paysagiste du voisin a déclaré à la police que ce dernier avait reconnu avoir coupé les arbres et lui avait demandé de l’aide pour nettoyer le terrain.

1,4 million de dollars réclamés

La famille réclame 1,4 million de dollars. D’après les lois de l’État, toute personne qui abat volontairement un arbre sur le terrain d’autrui peut être condamnée à verser trois fois le montant des dommages évalués par le tribunal. Le couple évalue son préjudice à 480 000 dollars, sans compter la valeur sentimentale.

De son côté, la défense affirme que les arbres étaient « morts » et que leur abattage a été réalisé avec autorisation, en pleine journée, et en toute « transparence » : « Il l’a fait comme une personne autorisée l’aurait fait. Tout cela sera réglé devant le tribunal », conclut l’avocat.

 
Alexandre CHAUVEL.    Ouest-France  

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