Climat. Juillet 2019 confirmé comme le mois le plus chaud jamais mesuré dans le monde... |
Selon les informations de l’Agence atmosphérique américaine NOAA, publiées ce jeudi 15 août, le mois de juillet 2019 a été le plus chaud jamais mesuré dans le monde. Une observation semblable avait été émise début août par le service européen Copernicus sur le changement climatique.
Après les records de températures du mois de juin, le mois de juillet 2019 a été le plus chaud jamais mesuré dans le monde, a indiqué ce jeudi 15 août l’Agence atmosphérique américaine NOAA. Ces données confirment des observations émises par l’Union européenne il y a quelques jours.
« La majeure partie de la planète a connu une chaleur sans précédent en juillet, les températures ayant atteint de nouveaux sommets au cours du mois le plus chaud jamais enregistré », a commenté l’agence américaine, précisant que la chaleur record avait également « réduit la glace dans les mers Arctique et Antarctique à des niveaux historiquement bas ».
Les cinq dernières années sont les plus chaudes
Selon la NOAA, la température moyenne de la planète en juillet était 0,95 degré Celsius au-dessus de la moyenne du 20e siècle, de 15,8 degrés Celsius, ce qui en fait le mois le plus chaud jamais enregistré, pour des mesures remontant à 1880. Le mois le plus chaud précédemment enregistré était juillet 2016.
« Neuf des dix mois de juillet les plus chauds ont eu lieu depuis 2005, les cinq dernières années ayant été les cinq plus chaudes », a affirmé l’agence.
Le service européen Copernicus sur le changement climatique avait émis des observations semblables au début du mois :
L’Alaska a connu son mois de juillet le plus chaud depuis qu’elle a commencé à y prendre des mesures en 2005.Plusieurs pays d’Europe ont enregistré de nouveaux records de température, et ce fut aussi le mois le plus chaud jamais enregistré dans toute l’Afrique.
En moyenne, la banquise de l’Arctique a atteint son niveau le plus bas en juillet, 19,8 % sous la moyenne, encore plus bas que le record historique de juillet 2012, selon des données de la NOAA et la Nasa.
La banquise de l’Antarctique était quant à elle 4,3 % inférieure à la moyenne relevée entre 1981 et 2010.