« Ça peut faire péter tout le système »: l’avocate de Mbappé avertit au sujet du conflit avec le PSG... |
Dans un entretien accordé à L’Équipe, ce samedi 21 décembre, l’avocate de Kylian Mbappé, Delphine Verheyden, a livré ses impressions concernant l’attitude du club parisien à l’encontre de son client. Le PSG refuse toujours de régler les 55,4 millions impayés. L’international français a saisi vendredi la commission supérieure d’appel de la FFF.
Le conflit entre Kylian Mbappé et le PSG n’a pas trouvé son épilogue. Alors qu’il réclame toujours 55 millions d’euros de primes et de salaires non versés à son ancien club, la star des Bleus et nouvel attaquant du Real Madrid a saisi ce vendredi 20 décembre la commission supérieure d’appel de la FFF.
Ce samedi 21 décembre, l’avocate de Kylian Mbappé a fait part de son incompréhension au journal L’Équipe.  En effet, le PSG refuse de régler la somme à son ancien attaquant alors que la commission juridique de la LFP (11 septembre) et la commission paritaire d’appel (25 octobre) lui demandaient de le faire. Selon Delphine Verheyden, cela pourrait créer un sans précédent préjudiciable pour les droits des footballeurs.
« Ils auront fini leur carrière avant d’être payés »
« Le PSG a assigné la LFP devant le tribunal judiciaire de Paris estimant qu’elle n’est pas compétente pour obliger un club à respecter les engagements qu’il a pris, a-t-elle expliqué l’avocate, avant d’insister. On est dans une affaire qui devient beaucoup plus vaste que le seul cas de mon client. Elle peut faire péter tout le système. De manière incidente, le club est en train de dire haut et fort à tous les autres clubs : Arrêtez de payer vos joueurs, contraignez-les à aller aux prud’hommes. »
Pour rappel, l’ancien Parisien s’était mis d’accord oralement avec le PSG, renonçant à sa prime de signature, ses trois derniers mois de salaires à Paris, et sa prime « d’éthique » en cas de signature au Real Madrid. Mais pour le club parisien, aucun document ne le prouve.
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« Si les instances ne protègent pas les contrats et leurs règlements, on envoie un signal fort qui dit : Vous pouvez piétiner tous les joueurs », tempête Delphine Verheyden.
Cette affaire devrait selon toutes vraisemblances se terminer devant les prud’hommes. Et s’éterniser : « les prud’hommes, c’est un an et demi pour avoir une décision en première instance, deux ans en appel et autant en cassation. Ils auront tous fini leur carrière avant d’être payés. »