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« Comme un viol » : une victime de home-jacking durant la finale de Ligue des champions témoigne... |

Catherine a vécu l’enfer le 31 mai 2025, soir du sacre du PSG en ligue des champions. © JEROME GILLES / NurPhoto via AFP
Après le sacre du Paris Saint-Germain en Ligue des champions, la ville a été secouée par plusieurs cambriolages autour du Parc des Princes. Catherine, victime d’un home-jacking, raconte la nuit d’horreur qu’elle a vécue dans les colonnes du Parisien, ce mercredi 2 juillet.
Le Parisien a rapporté un témoignage glaçant dans ses colonnes ce mardi 1er juillet. En marge des festivités liées à la victoire du Paris Saint-Germain en ligue des champions, Catherine, mère de deux filles, a subi une tentative de home-jacking. Dans la même nuit, 21 cambriolages ont eu lieu dans les alentours du Parc des princes.
« C’était de l’ultra violence  »
Catherine a vécu l’horreur lors de la nuit du 31 mai 2025. À 3 h du matin, elle est réveillée par plusieurs bruits. « Au début, je pensais que c’étaient des pétards ou des mortiers d’artifice de la soirée qui résonnaient, mais les bruits étaient différents. Je me suis levée pour vérifier », se souvient la quadragénaire. Catherine se retrouve alors confronté à deux jeunes hommes. Armés d’une machette, les deux malfrats frappent la femme au visage, à l’arcade sourcilière, à la tempe et derrière la tête. « Je saignais abondamment. Je ne sais pas comment je n’ai pas perdu connaissance », raconte la mère de famille. Pierre, son compagnon, poursuit : « C’était de l’ultra violence […] Des individus totalement désinhibés pour qui la vie ne représente rien. »
« Je revis cette scène chaque nuit »
Les malfaiteurs demandent alors à Catherine d’ouvrir son coffre-fort et d’y mettre tous ses objets de valeur dans un sac-poubelle. Au total, le préjudice est estimé à 50 000 €. Finalement, les agresseurs ont pris la fuite par peur de l’arrivée des forces de l’ordre.
« C’est comme un viol,souffle la victime. On est chez soi, on se croit en sécurité, et tout à coup des individus rentrent, vous frappent, vous pillent. Je revis cette scène chaque nuit. » Depuis cet événement, Catherine ainsi que l’une de ses deux filles, présentes cette nuit-là , sont suivies psychologiquement et prennent des anxiolytiques. Traumatisée, la famille compte déménager dans les prochaines semaines.
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Pour le moment, les deux individus n’ont pas été retrouvés affirme Le Parisien . Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour une tentative de meurtre et vol aggravé.