« Fa-Bu-Leux », « palpitant » et « cruel »… La presse européenne sous le choc après Inter-Barcelone

Grand favori de sa demi-finale, le FC Barcelone ne verra pas Munich le 31 mai 2025, date de la finale de la Ligue des champions. Les Catalans ont été éliminés, au terme d’une double confrontation somptueuse, par l’Inter Milan, ce mardi 6 mai 2025, lors du match retour (4-3).

Les Milanais vont donc vivre leur septième finale européenne de leur histoire, comme le souligne la Gazzetta Dello Sport, qui titre en Une « Inter Mythique ». La deuxième en trois ans même, après celle perdue en 2023 contre Manchester City (1-0). Une nouvelle chance de décrocher un trophée pour Simone Inzaghi, qui est devenue possible grâce au but égalisateur en toute fin de match du défenseur Francesco Acerbi, après que Raphinha avait donné l’avantage aux Barcelonais (87’). « L’Inter a un cœur immense, porté par un soutien fantastique. Grâce à ça, Acerbi, à la manière de Didier Drogba, a prolongé le match en prolongation », écrit le Corriere Dello Sport.

Un caractère également mis en avant par TuttoSport, qui titre « Interminator », comme pour souligner la résilience de cette équipe interiste, avant d’aller plus loin en affirmant que « cette année, c’est celle de l’Inter ». Le quotidien sportif turinois compare même l’arrêt en fin de match, devant Lamine Yamal, de Yann Sommer, le gardien milanais à celui de Julio Cesar, en 2010, devant Lionel Messi, lors de la demi-finale victorieuse pour les Italiens.

« Une belle histoire sans fin heureuse » vue d’Espagne

Dans l’ensemble, la presse transalpine est d’ailleurs déjà tournée vers cette finale. Quand le reste de l’Europe retient surtout la beauté de la rencontre. « Fa-Bu-Leux » s’affiche en Une du site de L’Equipe, The Athletics en Grande-Bretagne, dont le focus se porte surtout sur Arsenal, qui affronte le Paris SG ce mercredi 7 mai, parle de « match sensationnel », quand The Times évoque une « victoire palpitante ». En Allemagne, où aura lieu la finale, on s’attarde surtout sur l’élimination d’Hansi Flick, l’entraîneur germanique du Barça : « Les deux cauchemars du Bayern, Lautaro Martinez et Davide Frattesi, prive Flick d’une finale chez lui », pointe Bild.

Du côté des vaincus, si la presse retient également la folle partie qui s’est disputée à Giuseppe Meazza, c’est davantage la déception et l’échec catalan qui priment. Tous les journaux d’ailleurs mettent en Une la rencontre. Pas seulement les quotidiens sportifs, puisque La Vanguardia titre : « Une belle histoire sans fin heureuse ». El Pais, lui, reste plus sobre en évoquant simplement « un Barça sans finale ».

Barcelone tourné vers le Clasico

Mais pour que ces deux journaux considérés comme sérieumuydix mettent le sport en Une, c’est que le résultat a provoqué une onde de choc en Espagne. Marca parle même de « Cruauté maximum pour Barcelone ». Le quotidien sportif retient surtout la fin du temps réglementaire et l’égalisation d’Acerbi dans les arrêts de jeu. « Il restait moins d’une minute » s’affiche en grand devant une photo de Lamine Yamal allongé au sol. C’est ce que Mundo Deportivo appelle un « adieu épique » en Une.

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Mais c’est vraiment dans Marca que la déception se fait la plus présente. D’autant plus au regard du match, avec des Barcelonais capables de revenir à deux partout, après avoir été menés 2-0. « Les Catalans avaient réussi la tâche la plus difficile », estime le journal madrilène. Ce dernier ne manque pas de souligner tout de même que les Barcelonais ne pourront pas réaliser le possible quadruplé (Supercoupe, Coupe du Roi, Ligue des champions, championnat), mais n’omet pas que le Barça peut encore rêver d’un triplé historique pour la première saison d’un entraîneur sur son banc.

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D’autant plus que désormais, en Espagne, les regards sont tournés vers le Clasico qui aura lieu dimanche 11 mai 2025 (16 h 15). L’occasion de voir si la déception est digérée pour les Blaugranas.