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« Les infrastructures de football en Italie sont une honte » : Ceferin dézingue les stades italiens... |
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Aleksander Ceferin, le président de l’UEFA, s’est montré virulent à l’égard des infrastructures italiennes. © ARIF HUDAVERDI YAMAN / Anadolu via AFP
Aleksander Ceferin, le président de l’UEFA, s’est montré très virulent à l’égard des stades italiens dans une interview accordée à SportMediaset, ce mardi 6 mai. Le Slovène a notamment qualifié les infrastructures transalpines des « pires » parmi les grandes nations.
« Les infrastructures du football en Italie sont une honte. » C’est par ces mots forts qu’Aleksander Ceferin, le président de l’UEFA, a qualifié les stades italiens, qu’il considère comme les pires parmi les grandes nations du football.
« Il est temps d’agir car la situation est terrible »
En effet, invité à réagir dans une interview accordée à SportMediaset au refus de la candidature de San Siro (Milan) pour l’accueil de la finale de la Ligue des champions 2027, le Slovène n’y est pas allé de main morte. « Vous êtes l’un des plus grands pays de football, vous avez remporté plusieurs Coupes du monde, des Euros, des Ligues des champions. Et pourtant, parmi les grandes nations, vous avez de loin les pires infrastructures, a lancé Aleksander Ceferin. Pour être honnête, je suis un peu fatigué de toutes ces discussions italiennes sur les infrastructures, car tout ce que nous voyons, ce sont des discussions. J’espère que l’Italie fera quelque chose. Les clubs ont besoin de l’aide du gouvernement, des municipalités et aussi des investisseurs privés. Il est temps d’agir, car la situation est terrible. »
Des propos alarmants quand on sait que l’Italie s’est positionnée pour co-organiser, avec la Turquie, le championnat d’Europe 2032 de football. Mais pas encore de quoi faire machine arrière pour le président de l’UEFA, qui garde confiance dans les autorités transalpines : « Je ne suis pas encore inquiet. Je pense que le gouvernement a désormais compris qu’il devait agir. J’ai une grande confiance en Gabriele Gravina, mon premier vice-président. Il fera tout son possible pour combler ce vide. Je suis sûr que l’Italie accueillera l’Euro 2032. »
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Malgré tout, une urgence à rétablir la situation en Italie, alors que San Siro accueillera en 2026 la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’hiver de Milan-Cortina.
