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« Notre modèle est obsolète » : Florent Manaudou et Alain Bernard exhortent un plan piscine... |
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Florent Manaudou a exhorté les pouvoirs publics à investir dans un nouveau parc de piscines en France pour faciliter l’apprentissage de la natation et lutter contre la recrudescence du nombre de noyades. © Archive MUSTAFA YALCIN / Anadolu via AFP
Dans une tribune publiée par « Le Parisien » ce samedi 2 août, Florent Manaudou et Alain Bernard ont alerté les pouvoirs publics sur la dégradation des conditions d’apprentissage de la natation en France. Un an après les Jeux de Paris 2024, les deux champions olympiques ont appelé à un renouvellement du parc des piscines françaises pour lutter contre les centres aquatiques vieillissants et faciliter la pratique de la nage, en pleine période de recrudescence des cas de noyades.
« Pour un nouveau plan national mille piscines » : Florent Manaudou et Alain Bernard tirent la sonnette d’alarme. Dans une tribune publiée par Le Parisien ce samedi 2 août, les deux champions olympiques français de natation ont signalé l’urgence à lancer un grand plan de construction de piscines en France pour faciliter l’apprentissage de la natation.
« La Cour des comptes a confirmé dès 2018 que notre modèle de piscines en France était obsolète, ont-ils indiqué. La carte de France de l’illettrisme et celle des piscines se superposent : il s’agit de la même carte des risques. Il est avéré aujourd’hui que, dans les zones urbaines sensibles, un enfant sur deux entrant en 6e ne sait pas nager. »
« Un besoin essentiel »
Ils ont précisé qu’en 2025, 40 % des centres aquatiques ont été construits avant 1975, devenant de véritables « passoires énergétiques » qui augmentent leurs « coûts de fonctionnement ». Manaudou et Bernard s’appuient notamment sur l’enquête du Snep-FSU (syndicat des professeurs d’EPS) de juin 2025 démontre que près de 15 % des établissements scolaires n’ont pas accès à une piscine, ce qui représente 500 000 élèves.
Un an après la réussite des Jeux de Paris 2024, ces chiffres s’inscrivent dans un contexte lourd, avec notamment la recrudescence du nombre de noyades observées sur le territoire en période estivale, avec une hausse de 41 % pour la période du 16 juillet au 15 août 2024 par rapport à la même période en 2023 selon Santé publique France.
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« L’enseignement de la pratique fait partie des missions de l’Éducation nationale, ont rappelé Florent Manaudou et Alain Bernard. Et constitue un besoin essentiel. » Et de conclure : « Il est possible en 2025 d’impulser un nouvel élan. »
