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6 Nations. Un partage des revenus plus favorable obtenu par la Fédération française de rugby... |

Le président de la Fédération française de rugby Florien Grill. © VICTOR JOLY / AFP
Le président de la Fédération française de rugby Florian Grill a indiqué ce samedi 5 juillet à l’AFP que la FFR a obtenu un partage des revenus du Tournoi des 6 Nations plus favorable. Un bénéfice annuel estimé à 6 millions d’euros est avancé.
La Fédération française de rugby a obtenu un partage des revenus du Tournoi des six nations qui lui est plus favorable, avec un bénéfice annuel estimé à environ 6 millions d’euros supplémentaires, a déclaré samedi 5 juillet à l’AFP son président Florian Grill. Chaque année, toutes les fédérations des Six Nations centralisent leurs revenus (droits TV, marketing…) au sein d’une société commune, avant de les reverser selon un calcul qui prévoit également un principe de solidarité pour les autres nations. La France amenait 26 % de ce pot commun mais n’en recevait que 16 %, contre 31 % pour l’Angleterre.
« La part allouée à la fédération va passer de 16 % à 17,85 % à partir du 1er juillet 2025, et à 19 % à partir du 1er juillet 2026 » a détaillé à l’AFP le directeur général de la FFR, Jérémie Lecha. Combiné à la hausse de certains revenus comme les droits TV, ce nouvel accord, obtenu à l’unanimité des autres nations participantes, « représente environ 6 millions d’euros supplémentaires par an, sans remettre en cause le mécanisme de solidarité avec les autres nations » ajoute Lecha. « Ça contribue au redressement de la fédération, qui est un enjeu énorme pour nous, puisqu’on a hérité d’une fédération qui avait un déficit d’exploitation structurel de l’ordre de 18 à 20 millions d’euros », se félicite Florian Grill, qui avait régulièrement alerté sur l’état des finances depuis sa réélection en octobre dernier.
Une concession signée avec le GL Events
La FFR va également bénéficier de la nouvelle concession signée avec le groupe GL Events pour l’exploitation du Stade de France, avec là aussi un accord plus favorable pour la fédération que celui de l’actuel concessionnaire, le consortium Vinci-Bouygues, pour « cinq à six millions d’euros d’impact également », estime Grill. La fédération doit toujours éponger les pertes liées à la Coupe du Monde de rugby, « de 35 ou 36 millions d’euros » selon Grill.
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À cette somme s’ajoute un redressement fiscal de 20 millions d’euros liée à une mauvaise utilisation du taux de TVA pour la billetterie de la compétition, ce que conteste la FFR. « Je pense qu’il y a matière à discuter avec l’État », assure Grill, qui estime avoir montré « qu’on savait gérer cette fédération et la redresser financièrement ».