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COMMENTAIRE. 13 buts, suspense, émotions… Quand Inter - Barça devient le théâtre des rêves !... |
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Lautaro Martinez, capitaine de l’Inter Milan, vise désormais le titre en Ligue des champions après la demi-finale épique contre le FC Barcelone. © DPPI via AFP
Treize buts en deux matches ! La double confrontation entre l’Inter Milan et le FC Barcelone en demi-finale de la Ligue des champions restera gravée dans les mémoires. Ce 30 avril 2025 pour le spectaculaire 3-3 du match aller et le 4-3 épique de la manche retour, mardi 6 mai, marqueront l’histoire de la plus prestigieuse des coupes d’Europe. Les acteurs de la rencontre ont offert un spectacle à couper le souffle. Chapeau messieurs !
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Il y a des soirs où le football transcende. Et offre des scenarii à rebondissements qui font rêver, font frissonner comme jamais. Ce mardi 6 mai 2025, le stade Giuseppe-Meazza a été le théâtre d’un chef-d’œuvre dramatique comme seule l’Italie en a le secret : l’Inter Milan a arraché sa qualification pour la finale de la Ligue des champions en battant le FC Barcelone 4-3 après prolongation, pour un score cumulé de 7 à 6. Un festival de 13 buts lors de cette double confrontation épique. Quel pied ! Le match aller nous avait déjà régalés. Pour le deuxième acte, les vingt-deux acteurs ont fait encore plus fort. Encore plus fou aussi. Et de loin.
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Dès le coup d’envoi, les Nerazzurri ont imposé leur rythme avec des buts de Lautaro Martínez (21’) et Hakan Çalhanoglu sur penalty (45’+ 1), portant le score à 2-0. Cliniques et réalistes, ils ont mené comme à l’aller. Mais le Barça, fidèle à son ADN, a sonné la révolte avec brio en deuxième période. Eric García (54e) et Dani Olmo (60e) ont ramené les Catalans à égalité, avant que Raphinha ne donne l’avantage à son équipe à la 87e minute. On a longtemps cru que le Barça allait refaire le coup de la remontada… Mais patatras !
Acerbi et Frattesi, héros à la milanaise
Alors que la qualification semblait acquise pour Barcelone, Francesco Acerbi, à 37 ans, a inscrit son premier but en Ligue des champions dans le temps additionnel (90’+ 3), forçant la prolongation. Davide Frattesi a ensuite scellé le sort du match en marquant à la 99e minute, offrant à l’Inter sa place en finale.
Lamine Yamal a plusieurs fois trouvé le poteau ou l’impérial portier suisse Yann Sommer sur son chemin l’empêchant de devenir encore un peu plus la coqueluche de la planète football à seulement 17 ans. Dans l’antre survolté acquis à la cause italienne, le gamin espagnol, peroxydé et insolent de talent, a été contrarié par de vieux briscards expérimentés dans sa quête de succès et de records de précocité. C’était digne de la « Commedia dell’arte ».
En tout cas, ce match restera dans les annales comme l’une des demi-finales les plus spectaculaires de l’histoire de la compétition. L’Inter Milan disputera sa septième finale de Ligue des champions le 31 mai à Munich, face au vainqueur de la confrontation entre le Paris Saint-Germain et Arsenal.
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Pour les Barcelonais, qui n’ont pas démérité, l’aventure européenne s’arrête là. Mais cette rencontre restera gravée dans les mémoires comme un sommet d’émotions. On en espère autant pour Paris ce mercredi. Le Parc des Princes n’attend que cela, lui aussi, de rêver plus grand…
