Coupe de France. Exploit d’Avranches contre Brest, frayeur pour Angers… Que retenir de la soirée des 32es de finale ?

La magie de la Coupe de France, encore et toujours. Malgré trois divisions d’écart entre l’US Avranches (N2) et le Stade Brestois (L1), ce sont bien les Normands qui se sont qualifiés en 16es de finale après une victoire décrochée au bout du suspense (1-1, 5-4 tab) ce vendredi 19 décembre. Le seul coup d’éclat des 7 premiers matches des 32es de finales disputés ce vendredi où la hiérarchie a presque exclusivement été respectée, même si certains gros ont tremblé face aux amateurs.

Coupe de France. Tous les résultats et les buteurs des 32es de finale

Avranches, spécialiste des tirs au but

Le match d’une vie, ni plus ni moins. Les Normands n’avaient rien à perdre face au Stade Brestois. Une énième affiche opposant un petit poucet à un club professionnel sauf qu’ici, le petit a mangé le gros (1-1, 5-4 tab). Dans l’ensemble, la victoire est pleinement méritée pour les hommes de Cédric Hengbart qui ont parfaitement exploité l’exclusion de Le Cardinal (21’). En supériorité numérique Avranches est parvenu à emmener Brest aux tirs au but, un exercice dans lequel il rayonne. Depuis le début de la compétition, les Normands se sont toujours qualifiés aux tirs au but. Un sang froid remarquable qui dénote avec la fébrilité du premier tireur breton Romain Del Castillo. Une victoire historique pour les Manchois, célébrée comme il se doit par un envahissement de terrain festif au coup de sifflet final.

Laval sur le fil, Angers Sco se fait peur

Habitués aux épopées, Les Herbiers ne sont pas passés loin d’un nouveau coup d’éclat significatif. Face au Sco, pensionnaire de Ligue 1, les Vendéens ont craqué durant la séance de tirs au but où Lopy a manqué le cadre sur le penalty décisif (0-0, 5-6 tab). Frustrant, d’autant plus que le club de National 2 a évolué en infériorité numérique pendant plus de 35 minutes après l’exclusion de Brélivet (53’). Angers s’en sort de justesse et sera au rendez-vous des 16es de finale.

Ce ne sera pas le cas de Guingamp. Les Bretons ont craqué dans les dernières minutes d’une rencontre longtemps indécise. Au bout du temps additionnel (90’+4), Malik Sellouki est venu délivrer les Lavallois qui remportent (0-1) ce choc 100 % Ligue 2 assez pauvre en spectacle. La victoire est là est c’est l’essentiel pour des Mayennais qui renouent avec la victoire après deux défaites de rang. Solide troisième de ce championnat, Le Mans a été secoué par les amateurs de Périgny (R1) et s’est finalement imposé (1-2) non sans difficulté. Montpellier a gagné sur la plus petite des marges (0-1) face au Canet Roussillon (N3).

Reims et Lens en contrôle

Les Rémois n’ont pas fait de détails contre l’Iris Club de Croix en surclassant (0-4) les amateurs. La marche était bien trop haute pour les pensionnaires de National 3, plombés par l’exclusion d’Hugo Robert (45’+1), qui pourra se consoler dès le lendemain de cette désillusion puisqu’il se marie à Méricourt. Leader de Ligue 1, le RC Lens a fait le job en s’imposant sans forcer (3-1) contre l’Entente Feignies Aulnoye FC (N2). La 7e victoire de rang pour les hommes de Pierre Sage qui continuent d’impressionner.