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Coupe du monde. Nasser Al-Khelaïfi définitivement acquitté dans l’affaire de corruption autour des droits TV... |
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Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG. © MATTHIEU MIRVILLE / DPPI via AFP
Le président de beIN Media et du Paris SG, Nasser Al-Khelaïfi, a été définitivement acquitté, ce vendredi 19 décembre, par le Tribunal fédéral à Lausanne (Suisse), comme il l’avait déjà été en première instance et en appel, dans une affaire de droits TV.
Nasser Al-Khelaïfi, président de beIN Media et du Paris SG, a été définitivement acquitté, ce vendredi 19 décembre, par le Tribunal fédéral à Lausanne (Suisse), comme il l’avait déjà été en première instance et en appel, dans une affaire de droits TV.
Son coaccusé, l’ex-numéro 2 de la Fifa Jérôme Valcke, a également été acquitté dans ce même dossier, mais condamné définitivement également à onze mois de prison avec sursis pour corruption passive
et faux dans les titres
dans une affaire distincte, qui vaut aussi dix mois de prison avec sursis à l’homme d’affaires grec, Dinos Deris.
« Pas la moindre infraction n’est retenue »
Le jugement du Tribunal fédéral confirme de façon définitive l’acquittement total et sans réserve de notre client, Nasser Al-Khelaïfi. Pour la troisième et dernière fois, pas la moindre infraction n’est retenue : c’est une pleine réhabilitation
, se sont réjouis Marc Bonnant, Grégoire Mangeat et Fanny Margairaz, ses avocats suisses, dans un communiqué.
Dans le volet concernant le président du PSG, de loin le plus médiatisé des deux affaires, l’accusation estimait que M. Valcke avait monnayé son soutien à la chaîne beIN, pour l’attribution de droits TV des Mondiaux 2026 et 2030, en échange de l’usage exclusif d’une luxueuse villa sur la Côte d’Émeraude sarde.
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Cette « Villa Bianca » avait été achetée cinq millions d’euros par une société brièvement détenue par M. Al-Khelaïfi, quelques mois avant la signature en avril 2014 d’un contrat entre beIN et l’instance mondiale du football portant sur les droits en Afrique du Nord et au Moyen-Orient des deux compétitions.
Dans le second dossier, Jérôme Valcke était accusé d’avoir touché 1,25 M€ de la part de Dinos Deris pour favoriser l’obtention des droits médias en Grèce et en Italie de plusieurs Coupes du monde et d’avoir inscrit ces pots-de-vin sous le terme de prêts
dans sa comptabilité.