Coupe intercontinentale. Les notes du PSG contre Flamengo : Safonov héroïque, Marquinhos proche de la catastrophe

Le Paris Saint-Germain n’a pas été brillant, loin de là, mais s’est adjugé un 6e titre lors de la finale de la Coupe intercontinentale contre Flamengo (1-1, 2-1 aux tab).

Devant à la pause, puis repris sur un penalty évitable, les champions d’Europe ont attendu la séance de tirs au but pour se défaire des Brésiliens. Retrouvez leurs notes.

SAFONOV (8 sur 10). Quatre arrêts dans une séance de tirs au but. Ça suffit pour que le match d’un gardien soit jugé comme très bon. La rencontre du Russe est totalement anecdotique. Mais il sort les tirs de Saul Niguez, Pedro, Leo Pereira et Araujo. Assez dingue.

Le dernier peno arrêté :

SAFONOV OFFRE LE TITRE AU PSG !! ????
IL ARRÊTE TOUT ! Quatre tirs au but stoppés par le gardien russe, Paris est champion de la Coupe Intercontinentale ! (TAB 2-1)

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Zaïre-Emery actif, Marquinhos pas loin de la catastrophe

ZAÏRE-EMERY (6). Warren Zaïre-Emery continue un intérim convaincant en doublure d’Achraf Hakimi. Il s’offre un sacré retour avec un tacle glissé pour intercepter un ballon (58’). Et répond physiquement à chaque duel prouvant son sacré caractère. Il continue de monter en puissance.

MARQUINHOS (3). Pour conquérir son 35e titre sous les couleurs du PSG, Marquinhos n’est pas passé loin du match catastrophe. Le capitaine parisien est fautif et laisse traîner la jambe sur De Arrascaeta (59’) ce qui coûte l’avantage du PSG, pourtant pas inquiété. Il se loupe complètement sur une offrande de Dembélé pour l’ultime occasion du temps réglementaire (90’+5).

PACHO (5). Rassurant sans être trop sollicité, Willian Pacho a baissé en qualité en fin de rencontre. Il sort un peu haut sur Bruno Henrique et met en danger sa défense sur une contre-attaque (85’). Un gros tacle autoritaire pour couper un contre (114’).

MENDES (4). Son début de match est hésitant et peu juste techniquement. Le Portugais est surtout bien bloqué sur des montées, d’abord par Gonzalo Plata, ensuite par le latéral Varela. Trop prévisible, Nuno Mendes n’a pas évolué au niveau qu’il affiche habituellement. Il finit mieux avec plusieurs de ses percées caractéristiques (82’, 96’) et une frappe lointaine (118’). Il ne tremble pas lors de la séance.

Du contrôle mais pas d’étincelles

NEVES (6). Monsieur propre, monsieur intensité, appelez-le comme vous voulez. C’est lui qui donne le ton dans les duels, lui qui se montre dangereux en premier sur une reprise de volée après un service de Vitinha (4’). Son dégagement contré précède toutefois la faute de Marquinhos dans sa surface de réparation. Il tente une demi-volée sauvée sur la ligne par Ortiz (73’). Puis disparaît en fin de rencontre et sur les prolongations, même s’il est trouvé à deux reprises dans la surface de réparation (105’).

VITINHA (5). Il a tenté un tir aux cinquante mètres dès les premières minutes de jeu, avant de trouver João Neves avec un superbe centre qui n’aboutit pas (4’). Vitinha a surtout été en contrôle, comme le reste de son équipe. Une bonne circulation, quelques jolis gestes. Mais une fois l’avance parisienne rattrapée, on ne l’a pas assez vu à l’initiative. La faute à la belle intensité brésilienne. Il marque son tir au but et donne l’exemple, haranguant ses supporters.

RUIZ (4). Pas un grand Fabián Ruiz. Il a cru inscrire son deuxième but sous les couleurs parisiennes avant de le voir refusé (9’). Puis a été assez quelconque avant un avertissement pour un pied haut (32’), des passes moyennes et une présence contrastée. Remplacé par NDJANTOU (106’), pas loin de s’offrir un but sur une frappe lointaine (107’).

Une attaque peu en vue

LEE (NN). Titulaire pour la seconde fois de suite, il n’a pas beaucoup existé et sort après la demi-heure de jeu, touché musculairement à la cuisse. Remplacé par MAYULU (NN), immédiatement décisif car à l’origine de l’ouverture du score de son équipe (38’). Puis très discret voire maladroit, ce qui lui coûte un nouveau remplacement. BARCOLA (5) a été plus remuant, provocateur dans ses crochets. Il a aussi gardé une maladresse qui le suit depuis son début de saison. Son tir dévié (117’) aurait pu finir au fond. Il manque son tir au but.

DOUÉ (5). Son premier acte n’est pas très inspiré avant l’excellent centre au sol qu’il distribue - et qui pousse Rossi à l’erreur - pour Kvaratskhelia lors du premier but parisien (38’). Il n’est ensuite pas en réussite sur ses tentatives de passes pour casser les lignes. Un joli râteau pour tenter une frappe trop axiale (78’) avant d’être remplacé par DEMBÉLÉ (5). Le n°10, récemment désigné joueur de l’année par la Fifa, manque un plat du pied accessible pour donner l’avantage (82’). Il rate quelques contrôles et passes mais aurait pu être passeur décisif pour son capitaine en toute fin de partie. Il réalise un enchaînement magnifique en prolongations (116’) mais sa frappe s’envole. Il catapulte son tir au but au-dessus des cages.

Dembélé bute sur la barre ????
Frustration pour Ousmane Dembélé. Le Ballon d’Or frappe du pied droit, mais le ballon vient s’écraser sur la barre transversale. La séance reste à 1-1.

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KVARATSKHELIA (5). Le Géorgien n’a pas touché beaucoup de ballons mais a brillé dans le déplacement, notamment celui qui lui permet d’ouvrir le score dans le but vide. Très discret en seconde période. Impuissant, il tente un impossible retourné acrobatique (90’+1). Remplacé par MBAYE (91’), remuant mais imprécis.