Cyclisme. Dopage : un ancien coéquipier d’Oier Lazkano ne mâche pas ses mots

Il avait disparu des radars depuis sa participation à Paris Roubaix, le 13 avril 2025, pour réapparaître dans un communiqué de l’Union Cycliste Internationale (UCI), le 30 octobre dernier. Dans ce dernier, la haute instance du cycliste international annonce la suspension d’Oier Lazkano, moins d’un an après être arrivée dans l’équipe RedBull - Bora-Hansgrohe, en raison « d’anomalies inexpliquées » dans son passeport biologique.

« C’était un homme très étrange »

C’est le genre de nouvelles dont le cyclisme se passerait volontiers, au vu du passé de ce sport et sa longue liste d’histoires du genre. C’est naturellement que ces révélations ont été très mal perçues par une partie du peloton. C’est le cas Mathias Norsgaard. Coéquipier de Lazkano chez Movistar, le Danois n’a pas mâché ses mots au moment d’évoquer le coureur basque.

 Je suis content qu’ils aient attrapé les tricheurs. Je suis surpris qu’ils aient réussi à s’en tirer. Il y a des médecins payés par Movistar, et pourtant ils n’ont rien remarqué. À quoi sert ce système, alors, s’est-il offusqué auprès du média danois Feltet . Je l’ai vu cet été, et personne n’avait eu de nouvelles de lui depuis Roubaix. Il m’a dit qu’il allait bien, et puis tout a éclaté. Au début, je pensais que ce n’étaient que des rumeurs qui circulaient dans le peloton, mais malheureusement, c’était vrai. »

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Outre ses déboires sportifs, Norsgaard, ne garde pas une très bonne image de Lazkano en dehors du vélo. « C’était un homme très étrange. Intelligent, très engagé en politique, il parlait de tout… Mais bizarre. Il s’asseyait avec le cuisinier et ils buvaient du vin pendant des heures. Je ne peux pas dire que c’était un ami. »