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Cyclisme. L’ancien directeur sportif d’Armstrong dénonce la gouvernance française du cyclisme... |

Johan Bruyneel, en 2010, alors directeur sportif de Radioshack et de Lance Armstrong. © NATHALIE MAGNIEZ / AFP
Johan Bruyneel, l’ancien directeur sportif de Lance Armstrong a dénoncé l’influence française sur le cyclisme actuel. Ses cibles ? David Lappartient, président de l’UCI, Christian Prudhomme, le patron du Tour de France et Marc Madiot, à la tête de l’équipe Groupama-FDJ qui, selon lui, n’ont qu’un but : freiner les coureurs.
Face à la multiplication des chutes à très haute vitesse, l’UCI essaie de trouver la parade. L’instance a d’ailleurs annoncé un futur test d’une limitation des braquets.
Une idée défendue par Marc Madiot, le patron de l’équipe Groupama-FDJ ou encore Christian Prudhomme mais qui ne plaît pas du tout à Johan Bruyneel, l’ancien directeur sportif de Lance Armstrong, aujourd’hui à la retraite.
Suspendu à vie par l’UCI
Dans son podcast intitulé The Move, le Belge s’en est publiquement pris à David Lappartient, le président de l’UCI. « Il est Français. Mais toutes ses idées viennent de Christian Prudhomme. Il veut ralentir les coureurs. Son proche conseiller est également français c’est Marc Madiot. Il pense la même chose. C’est un triangle Prudhomme, Madiot, Lappartient », qui régirait donc le cyclisme actuel selon l’ancien directeur sportif de l’US Postal.
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L’idée de l’UCI est de tester lors d’une course à étapes d’ici la fin de saison une limitation du braquet à 54x11 quand certaines équipes utilisent des développements bien plus importants. Le problème c’est que certains constructeurs ne proposent pas ce braquet 54x11. « Ils prennent des décisions sans tenir compte de l’industrie », s’est emporté Bruyneel.
Mis en cause dans l’affaire Armstrong, le Belge a été suspendu à vie par l’UCI.