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EN IMAGES. Les proches et le monde du football réunis pour les funérailles de Diogo Jota... |

Danilo Pereria, Bruno Fernandes et André Horta étaient présents à Gondomar (Portugal) pour rendre un dernier hommage à Diogo Jota et son frère André Silva. © FILIPE AMORIM / AFP
À Gondomar, près de Porto, les funérailles de Diogo Jota et de son frère André Silva se sont tenues ce samedi 5 juillet. En plus de la famille, anciens et actuels coéquipiers se sont réunis pour rendre un dernier hommage aux deux jeunes hommes décédés jeudi 3 juillet.
Proches, anonymes, fans et acteurs du monde du football ont rendu samedi un dernier hommage à l’attaquant portugais de Liverpool Diogo Jota, mort à 28 ans d’un accident de la route avec son frère, lors d’obsèques à Gondomar, près de Porto (nord), où ils ont grandi.
La cérémonie, célébrée par l’évêque de Porto dans l’église principale de la ville, a rassemblé plusieurs joueurs de l’équipe du Portugal, dont Bernardo Silva, Bruno Fernandes, Danilo Pereira ou Joao Felix, et le sélectionneur espagnol Roberto Martinez. Le capitaine de Liverpool Virgil van Dijk était également là , apportant un ensemble de fleurs rouges en forme de maillot arborant le numéro 20 que portait le Portugais.
La veille au soir, le défenseur néerlandais s’était déjà rendu, avec plusieurs de ses coéquipiers et leur entraîneur Arne Slot, à la chapelle ardente où était réunie la famille de l’attaquant des Reds et de son frère cadet, André Silva, qui jouait en deuxième division portugaise.

Darwin Nunez, Alexis Mac Allister, Jordan Henderson et James Milner, tous coéquipiers ou ex-coéquipiers de Diogo Jota à Liverpool, étaient présents aux funérailles. MIGUEL RIOPA / AFP
Dans l’après-midi, l’international uruguayen de Liverpool Darwin Nunez, avait lui aussi fait le déplacement, de même que le Premier ministre et le président portugais, ou encore l’agent de joueurs Jorge Mendes, le président du FC Porto et ex-entraîneur de l’Olympique de Marseille André Villas-Boas, ou le président de la Fédération portugaise de football.
L’absence du capitaine de la Seleçao Cristiano Ronaldo a évidemment été remarquée, d’autant que la disparition précoce de Jota a suscité une vive émotion dans le milieu sportif et au-delà .
Hommage d’Oasis
Depuis Cardiff, au pays de Galles, le groupe emblématique Oasis lui a dédié la chanson « Live Forever » lors d’un concert qui a marqué leur retour sur scène après 16 ans d’absence.
À Liverpool, près du stade d’Anfield où un registre de condoléances a été ouvert, des dizaines de supporters ont déposé des gerbes de fleurs, des ballons de baudruche en forme de cœur et des écharpes avec la mention « Repose en paix Diogo Jota ».
En réaction au drame, le club a décidé de repousser la reprise de l’entraînement. Prévue vendredi avec une première vague de tests physiques, la rentrée des joueurs a été décalée à lundi.

Aux États-Unis la veille pour la Coupe du monde des clubs, Rúben Neves et João Cancelo étaient à Gondomar ce samedi 5 juillet. OCTAVIO PASSOS / AFP
Plusieurs rencontres de l’Euro féminin et du Mondial des clubs ont été précédées d’une minute de silence en leur hommage. L’émotion était particulièrement forte avant le match entre Fluminense et Al-Hilal, dont les joueurs portugais Rúben Neves et João Cancelo ont éclaté en sanglots.
Aussitôt après l’élimination du club saoudien, les deux joueurs ont quitté les États-Unis pour se rendre à Gondomar et assister aux funérailles. Jota et son frère ont péri dans un accident dans la nuit de mercredi à jeudi sur une autoroute du nord-ouest de l’Espagne.
« Toujours le sourire »
Diogo Jota, qui s’était marié il y a une dizaine de jours avec sa compagne de longue date et mère de ses trois enfants, devait se rendre vers Liverpool en ferry depuis Santander, dans le nord de l’Espagne, quand il a eu son accident. Il lui avait en effet été déconseillé de prendre l’avion en raison d’une récente opération à un poumon, selon des médias.
Le véhicule dans lequel étaient les deux frères, une Lamborghini Huracan de location selon les médias portugais, a fait une sortie de route avant de prendre feu. Le drame pourrait avoir été provoqué par l’éclatement d’un pneu au moment où la voiture était en train d’effectuer un dépassement.

De nombreux passants se sont réunis au portail de l’église mère de Gondomar, près de Porto. MIGUEL RIOPA / AFP
C’est à Gondomar, où ses parents vivent encore, que Diogo José Teixeira da Silva avait commencé le football avant de devenir célèbre sous le patronyme formé par la prononciation en portugais de la lettre « J », initiale de son deuxième prénom.
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« Je me souviendrai de lui comme de quelqu’un de très sympathique, très courtois, qui aimait tout le monde et qui avait toujours le sourire », a témoigné auprès de l’AFP un de ses anciens camarades de classe, Pedro Neves, un ouvrier spécialisé de 31 ans, rencontré près du terrain du Gondomar Sport Clube, ville où l’enfant du pays devenu star internationale a fondé une académie portant son nom.