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Euro Basket. « Il va falloir être un exemple » : Yabusele nommé capitaine de l’équipe de France... |
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Guerschon Yabusele est le nouveau capitaine de l’équipe de France © ANN-DEE LAMOUR / AFP
À un peu moins d’un mois de son entrée en lice en Euro Basket, l’équipe de France a nommé son capitaine pour la compétition. Cet homme ne sera autre que Guerschon Yabusele, en pleine ascension depuis les Jeux olympiques de Paris 2024. L’ancien joueur du Real Madrid s’est démontré assez étonné du rôle confié, alors que d’autres joueurs candidataient à ce statut.
Depuis ses Jeux olympiques de Paris d’envergure sur le plan individuel, marqué par un dunk mémorable sur Lebron James en finale, la carrière de Guerschon Yabusele a pris la tournure d’un rêve qui n’en finit plus de durer. Après un retour prometteur en NBA, avec les Sixers de Philadelphie, l’ailier-fort s’est engagé avec les Knicks de New York, franchise désormais candidate pour le titre depuis deux ans.
En ce vendredi 1er août, le Français a même été élu capitaine de sa sélection. Une suite logique au vu de l’évolution de sa carrière mais qui l’a pourtant étonné : « Je savais que je faisais partie des anciens, a-t-il déclaré sur le site de l’équipe de France. Mais Mouhammadou Jaiteh, Timothé Luwawu-Cabarrot, Vincent Poirier ou Isaïa Cordinier ont aussi de l’expérience. »
« Guider tout le monde sur le bon chemin »
Un nouveau rôle qu’il va devoir forcément assumer, alors que le capitaine était Nicolas Batum, depuis plusieurs années : « Il va falloir être un exemple, être bon et juste sur le terrain comme en dehors. Guider tout le monde sur le bon chemin. Et même si ça ne va pas pour moi sur le plan personnel, conserver toujours une attitude positive pour le groupe. Etablir la relation entre joueurs et staff est important mais aussi entre joueurs si jamais des problèmes apparaissent. »
Guerschon Yabusele devra aussi encadrer les jeunes joueurs, dont sept dans la pré-sélection n’ont jamais disputé de compétition internationale en carrière : « On essaye surtout de les préparer, de leur expliquer qu’un EuroBasket, pour beaucoup de gens et notamment pour moi, c’est la compétition internationale la plus difficile. On va vite basculer sur des matches couperets dès les huitièmes de finale. Il va y avoir des coups et ça sera très compliqué. Tout le monde devra être sur la même longueur d’onde et penser « victoire » »
La tâche s’annonce ardue avec une opposition dès la deuxième rencontre face à la Slovénie d’un certain Luka Doncic, qui tentera lui aussi de porter une équipe composée de jeunes talents.
