F1. Hülkenberg, Gasly, Russell… Les tops et les flops du Grand Prix de Grande-Bretagne

Après 52 tours de piste intenses à Silverstone, Lando Norris a remporté le Grand Prix de Grande-Bretagne, dimanche 6 juillet. Le pilote McLaren a triomphé après une course qui restera gravée dans la mémoire de nombreux fans de Formule 1, tant les renversements de situation ont été légion sur le mythique circuit britannique. Hülkenberg et Sauber ont brillé, Russell et Mercedes se sont trompés. Retrouvez les tops et les flops du Grand Prix de Grande-Bretagne.

Les tops

Nico Hülkenberg sur le podium. Il aura fallu attendre 239 courses pour voir « Hulk » monter sur une boîte en Formule 1. Sans réussite depuis sa première course en 2010, le pilote allemand a dû attendre 15 ans et voyager dans sept écuries différentes (Williams, Force India, Sauber, Renault, Racing Point, Aston Martin, Haas) pour aller chercher son moment de gloire. Sous la pluie de Silverstone, le vétéran, parti 19e, a remonté le peloton, profitant à merveille des conditions dantesques et des arrêts aux stands. Grâce à sa performance, il permet à Sauber de remonter au sixième rang du championnat du monde des constructeurs (41 pts).

Pierre Gasly, brillant sous la pluie. À l’instar d’Hülkenberg, Pierre Gasly a vécu une journée radieuse sous le ciel noir de Silverstone. Après de brillantes qualifications et une belle huitième place sur la grille de départ, le Français est parvenu à maintenir son Alpine dans le top 10 durant la totalité du Grand Prix. À la faveur de belles batailles, il a retardé les dépassements de ses adversaires, et est allé chercher une sixième place précieuse pour Alpine. Toujours dixième au championnat constructeur (19 pts), l’écurie française réduit cependant l’écart avec Haas (29 pts).

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McLaren toujours intouchable. Rien de révolutionnaire, mais simplement un nouvel étalage de la supériorité de l’écurie britannique. Malgré des conditions dantesques, malgré une rivalité interne importante, malgré une pénalité de dix secondes infligée à Oscar Piastri, McLaren a réalisé un nouveau doublé, le cinquième de la saison. Il en faudra beaucoup plus pour mettre à mal les monoplaces orange. Ni Verstappen ni Hamilton n’ont été en mesure d’inquiéter le duo de pilotes mené par Zak Brown. Au championnat constructeur, McLaren est déjà trop loin devant (460 pts contre 222 pour Ferrari, 2e).

Les flops

George Russell perd gros. Le pilote Mercedes partait en deuxième ligne à Silverstone. Quatrième sur la grille, quatrième au championnat du monde des pilotes, Russell voulait briller à domicile. Mais dès le début de la course, c’est la panique qui s’est immiscée dans les rangs de Mercedes. En passant des pneus durs après le tour de formation, quand la majorité du peloton a gardé ses pneus intermédiaires, Russell a dû lutter sur une piste trempée. Un premier mauvais choix, avant un second, plus tard en course, en passant encore une fois des pneus slicks trop tôt, sur une piste qui séchait à peine. Deux paris perdus, et un seul point inscrit.

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Les rookies en grande difficulté. Ce Grand Prix de Grande-Bretagne servira très certainement de leçon pour tous les jeunes pilotes de la grille. Sur les six rookies (pilotes prenant part à leur première saison comme titulaires en Formule 1), cinq ont abandonné. Pour Franco Colapinto (Alpine) et Liam Lawson (Racing Bulls), le premier tour a été fatal. Après une première voiture de sécurité virtuelle, Gabriel Bortoleto (Sauber) a lui aussi glissé. Enfin, peu avant la mi-course, Isack Hadjar (Racing Bulls) a percuté Kimi Antonelli (Mercedes)… Dur.

Aston Martin pouvait faire tellement mieux. Ce n’est qu’un demi-flop si l’on doit être honnête. Aston Martin n’était pas attendu à Silverstone, et les huit points engrangés par Fernando Alonso (9e) et Lance Stroll (7e) sont une bonne nouvelle pour l’écurie britannique. Mais au regard de la course, une bien meilleure opération était possible. Lance Stroll a même occupé provisoirement le podium après une stratégie pneumatique brillante, passant les pneus softs pour remonter avant l’averse. Fernando Alonso, septième sur la grille, a lui même déploré la mauvaise réaction de son équipe au moment de l’emballement causé par la pluie. Il y a du mieux, mais encore trop peu.