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F1. Isack Hadjar parle des difficultés financières dans son sport : « J’ai commencé à gagner ma vie cette année »... |
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Isack Hadjar a évoqué dans l’émission Zack en roue libre les difficultés financières des catégories autres que la Formule 1. © Rudy Carezzevoli / Getty Images via AFP
Invité de l’émission Zack en roue libre, Isack Hadjar a évoqué l’aspect financier de la Formule 1 et du sport automobile de façon plus globale. Le pilote français, qui évoluera chez Red Bull la saison prochaine, affirme qu’avant cette saison, il ne touchait pas de quoi gagner sa vie.
La Formule 1 toute puissante et les catégories du dessous moins ? Sur l’aspect financier, c’est ce que semble affirmer Isack Hadjar. Le pilote français, qui évoluait chez Racing Bulls cette saison pour sa première année dans la catégorie reine, rejoindra Red Bull en 2026. Il sera le coéquipier de Max Verstappen, quadruple champion du monde de la discipline.
Dans l’émission Zack en roue libre, où il était invité, le plus jeune Français à monter sur un podium de F1 – en août dernier aux Pays-Bas – est revenu sur l’aspect financier de sa discipline. Si les places sont chères en Formule 1, le jeu en vaut la chandelle à l’en croire. J’ai seulement commencé à gagner ma vie cette année, en F1
, assure-t-il.
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« La F3 et la F2, ce sont des coûts qu’on ne peut pas payer »
Avant d’arriver dans la catégorie reine, le pilote tricolore a fait ses classes dans les catégories du dessous, en Formule 2, notamment. En Formule 2, je ne gagnais pas ma vie, poursuit-il. C’est un système compliqué où tu dois payer tes saisons. Bien sûr, Red Bull est là pour t’aider, tu es dans une académie où tu baignes dans un environnement F1. Et financièrement, ils t’aident aussi.
Pour vivre financièrement, Isack Hadjar a pu compter sur le soutien de sa très proche famille. La F3 et la F2, ce sont des coûts qu’on ne peut pas se payer, ajoute-t-il. Ma mère a réussi à trouver des sponsors pour payer une partie de la saison et Red Bull payait le reste. Jusqu’à l’année dernière, c’était sans répit financièrement parlant.
Et d’admettre qu’il n’aurait pas pu s’en sortir sans Red Bull. Il aura l’occasion de rendre la pareille à l’écurie autrichienne en défendant ses couleurs dès la saison prochaine.