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Football. « Elle m’a demandé mes coordonnés bancaires » : Véronique Rabiot a versé 20 000 euros à Jean-Marc Bosman... |
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Jean-Marc Bosman a reçu une aide financière de 20 000 euros de la part d’Adrien Rabiot et de sa mère. © Alexandros Michaildis / AFP
Jean-Marc Bosman, le footballeur belge à l’origine d’une décision de la Cour de justice des Communautés européennes, mettant fin au quota des joueurs étrangers dans les clubs européens, a assuré avoir reçu le soutien de Véronique Rabiot.
L’arrêt Bosman, rendu en 1995 par la Cour de justice des communautés européennes est considéré comme l’un des jugements les plus déterminants dans l’histoire du football. Il fait référence à une affaire concernant Jean-Marc Bosman, un joueur belge jouant au RFC Liège. Le footballeur souhaitait rejoindre un club français, mais son transfert a été bloqué. Pourtant son contrat état sur le point de se terminer.
« J’ai alors vu qu’elle m’avait fait un virement de 10 000 euros »
La Cour a alors donné raison à Bosman, jugeant que cette règle était une entrave à la libre circulation des travailleurs. Le joueur dont le contrat arrive à terme doit être libre de choisir son futur club. Cet arrêt a notamment mis fin au quota des joueurs étrangers au sein des clubs européens. Certaines fédérations imposaient un nombre fixe d’étrangers pour favoriser les footballeurs locaux.
Jean-Marc Bosman s’est exprimé auprès de L’Équipe sur les conséquences de l’arrêt qui porte son nom. Contraint de vivre modestement, celui-ci a reçu un soutien financier inattendu ces dernières années. L’ancien joueur se dit peu reconnu par le monde du football mais a expliqué que la mère d’Adrien Rabiot, Véronique Rabiot, l’a contacté.
En plein conflit avec le PSG en 2019, l’international français a tendu la main à l’ex-footballeur : Sa maman m’a téléphoné un soir, alors qu’Adrien était déjà dans le loft au PSG (lors de la saison 2018-2019) , je m’en souviendrai toujours. Elle m’a dit aussi que son fils jouait au PSG, mais moi, je ne suivais plus trop le foot. Elle m’a dit : o
n veut faire quelque chose pour vous, parce qu’on voit le combat que vous avez mené, on comprend. » , « Je l’ai remerciée, je lui ai dit que c’était gentil, et elle m’a demandé mes coordonnées bancaires. Je n’y croyais pas plus que ça, mais j’ai alors vu qu’elle m’avait fait un virement de 10 000 euros. Quelques mois plus tard, elle est venue à Liège et elle m’a encore donné 10 000 euros en liquide. J’étais complètement stupéfait.