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Football. La Fifa vise « un milliard de dollars » de recettes pour le Mondial féminin... |

Gianni Infantino, président de la FIFA, a déclaré mercredi 14 mai 2025 à Riyad qu’il espérait que l’extension de la coupe du monde féminine à 48 à l’horizon 2031 permettra de dépasser la barre du milliard de dollars de revenus. © AFP
Gianni Infantino, président de la FIFA, a annoncé ses objectifs pour l’extension de la coupe du monde à 48 équipes, prévue à l’horizon 2031. Il espère atteindre le milliard de dollars de recettes.
La Fifa à pour objectif « à l’avenir » un milliard de dollars de recettes pour son Mondial féminin de football, qui passera de 32 à 48 équipes à partir de 2031, a annoncé mercredi 14 mai 2025 son président Gianni Infantino. « On assiste (dans le football féminin, N.D.L.R.) à une croissance importante, exponentielle », a souligné l’Italo-Suisse lors du Forum d’investissement saoudo-américain à Riyad.
Une extension à vitesse grand V
À l’image du Mondial masculin, qui gonflera à partir de 2026 de 32 à 48 sélections et de 64 à 104 rencontres, la Coupe du monde féminine est passée en 2023 de 24 à 32 équipes et montera à 48 à partir de 2031.
« Notre objectif est de générer un milliard de dollars de revenus grâce à la Coupe du monde féminine », soit 890 millions d’euros environ, « afin que cet argent puisse être réinvesti dans le football féminin », a-t-il ajouté.
Le patron du football mondial n’a pas fixé d’échéance pour atteindre cet objectif, alors que les trois prochains hôtes sont déjà connus : le Brésil accueillera le Mondial 2027 et, à l’échéance fixée fin mars, les États-Unis et le Royaume-Uni étaient chacun seuls en lice pour 2031 et 2035. Il ne reste plus qu’à officialiser leur désignation, une formalité qui sera réglée au Congrès annuel de la FIFA.
Selon la Fifa, le Mondial-2023 partagé entre Australie et Nouvelle-Zélande avait généré plus de 570 millions de dollars de recettes. À titre de comparaison, la vente des droits du Mondial-2022 masculin lui a rapporté 6,3 milliards de dollars, soit plus de 80 % de ses revenus sur la période 2019-2022.