Formule 1. Nico Hülkenberg et Renault, des ambitions à la hausse... |
Après une année de découverte avec Renault en 2017, l'Allemand Nico Hülkenberg compte bien passer la vitesse supérieure en 2018 et profiter de la montée en puissance attendue du constructeur au losange.
Après deux semaines d’essais en Espagne, quelle est votre ressenti au volant de la monoplace Renault de 2017 ?
Les sensations sont bonnes avec la voiture et généralement positives, même si la première séance d’essais n’a pas été simple avec la neige, et les conditions. Nous avons eu des roulages intéressants, beaucoup de kilomètres accumulés, avec des objectifs ambitieux. On a réussi tout ça avec succès. Nous sommes préparés, tout n’est pas parfait, il reste des choses à régler, mais nous avons un rythme décent.
Où pensez-vous placer l’écurie en ce début de saison ?
Vous ne savez jamais ou vous en êtes à ce moment de l’année. C’est trop tôt pour comparer. Il faut attendre les week-ends de course pour savoir où nous en sommes. Ce qu’on remarque, c’est qu’on a gagné massivement en fiabilité, avec pratiquement aucun problème sur le moteur durant les essais.
Nous avons un programme de développement agressif sur cette voiture. Nous allons avoir plusieurs évolutions importantes dans les prochains week-ends. On a un bon point de départ pour la saison, à nous de faire le travail et de progresser aussi bien que l’an dernier.
Un objectif est-il fixé pour Renault, cette saison ?
L’objectif est de réduire l’écart sur les équipes d’usine, on doit essayer de faire ce qu’on peut pour être proches d’eux. Je ne ressens pas de pression par rapport à ça : on est dans un sport de performance. Les ambitions, les objectifs, c’est une partie de ma vie. Je ne pense pas recevoir de pression, ni de mon équipe, ni de Renault, mais j’ai des grandes ambitions.
Cette saison vous aurez un coéquipier performant chez Renault avec Carlos Sainz Jr. Cela peut-il être plus difficile pour vous cette saison ?
Ce ne sera pas plus difficile que durant ma carrière. J’ai un équipier qui est très rapide, mais j’en ai eu des difficiles par le passé, Barichello, Di Resta, Pérez… Avoir deux pilotes qui peuvent faire de bons résultats, cela permet à Renault de ne pas avoir les œufs dans les mêmes paniers. On augmente nos chances de bons résultats, et cela permet de pousser l’équipe en avant. On a de bonnes relations, avec Carlos Sainz, c’est un gars fun, on communique bien.
Autre nouveauté, l’arrivée du Halo sur vos F1. Cela vous gêne-t-il pour piloter ?
Je me sens bien avec le halo, il ne me gêne pas. Ce n’est pas un souci de piloter avec même si on a perdu en visibilité. Même si je trouve que ce n’est pas très beau, et qu’on n’en a pas besoin.