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Giro 2025. Roglic, Ayuso, Carapaz… Qui sont les favoris de la 108e édition ?... |
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Primoz Roglic vainqueur du Giro en 2023. © ANDREA AMATO / DPPI via AFP
Le Tour d’Italie s’élance ce vendredi 9 mai depuis Durrës (Albanie). Qui succédera à Tadej Pogacar à Rome, le 1er juin prochain ? Vainqueur l’an dernier, le Slovène passe son tour cette année tout comme Jonas Vingegaard et Remco Evenepoel. Découvrez la liste des favoris de cette 108e édition.
Quand le chat n’est pas là, les souris dansent. En l’absence de Tadej Pogacar qui accumule les victoires depuis le début de saison (Strade Bianche, Tour des Flandres, Flèches wallonne, Liège-Bastogne-Liège), la course au maillot rose semble plus ouverte que jamais cette année. Le Tour d’Italie s’élance ce vendredi 9 mai depuis l’Albanie avec une longue liste de prétendants à la victoire finale. Tour d’horizon des forces en présence.
Roglic vise un 2e sacre
Et si un Slovène succédait à un autre Slovène ? Vainqueur en 2023, Primoz Roglic rêve de récupérer sa tunique rose. Absent l’an dernier, le coureur de l’équipe Red Bull-BORA-hansgrohe connaît les routes italiennes comme sa poche. En 4 participations, il a toujours remporté au moins une étape. Toujours des contre-la-montre pour ce grand spécialiste de l’exercice qui avait renversé Geraint Thomas, la veille de l’arrivée, au Monte Lussari, il y a deux ans. Et il sera encore servi cette année avec deux étapes chronométrées, la première dès samedi 10 mai (2e étape) autour de Tirana, la capitale albanaise.
L’ancien sauteur à skis a peu couru cette saison mais sa dernière sortie sur le Tour de Catalogne a été très concluante avec deux victoires d’étape, en plus du général. Il a en tout cas pris l’ascendant sur l’un de ses principaux adversaires en Italie, l’espagnol Juan Ayuso (UAE Team Emirates XRG). Dans sa quête de 6e grand Tour (4 Vuelta et 1 Giro), il pourra aussi s’appuyer sur une équipe dévouée avec des lieutenants de grande qualité, Jai Hindley, vainqueur en 2022, mais aussi Daniel Felipe Martinez, deuxième l’an dernier derrière Pogacar.
L’armada UAE
Des coureurs de grande qualité, l’effectif d’UAE Team Emirates XRG n’en manque pas. Même sans leur patron Pogacar, les Émiratis alignent une équipe 5 étoiles : la pépite mexicaine Isaac Del Toro, le grognard polonais Rafal Majka, le rouleur américain Brandon McNulty mais surtout Adam Yates et Juan Ayuso.
À 22 ans, le jeune Espagnol rêve de remporter son 1er grand Tour. Avec 5 victoires, son début de saison est prometteur. Il a notamment gagné l’une des principales courses de préparation au Tour d’Italie, Tirreno-Adriatico, la course des deux mers. S’il a buté sur Roglic en Catalogne, ses progrès sont significatifs mais il découvre le Tour d’Italie et devra partager le leadership avec Yates. Que se passera-t-il s’il doit rouler pour le Britannique alors que son comportement d’équipier avait été pointé du doigt lors du dernier Tour de France ?
Une situation qui ne posera aucun problème à Yates, habitué à faire le gregario pour Pogacar, sans broncher. Mais le début de saison du jumeau de Simon est plus quelconque. S’il s’est imposé au Tour d’Oman, il a ensuite traversé Tirreno-Adriatico (16e) et le Tour de Catalogne (32e) comme une ombre.
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Des outsiders aux dents longues
Derrière ce trio, ils sont une petite douzaine à vouloir jouer les troubles fêtes. On pense notamment à l’ancien vainqueur Richard Carapaz (EF Education - EasyPost). Si son succès date quelque peu (2019), l’Équatorien est un vrai coureur grand Tours et il adore le Giro qui l’avait révélé en 2018. Une épreuve qu’Egan Bernal (INEOS Grenadiers) l’a lui aussi remporté en 2021. Si, depuis, le Colombien accumule les pépins, son début de saison avec cette 7e place sur le Tour de Catalogne est très encourageant. Il pourra en tout cas s’appuyer sur le Néerlandais Thymen Arensman vainqueur de l’étape reine du Tour des Alpes, il y a quelques jours. Le Tour des Alpes qu’a survolé Michael Storer (Tudor Pro Cycling Team). L’Australien, plutôt décevant lors de ces années à la Groupama-FDJ, semble renaître au sein de l’équipe suisse mais sera-t-il capable de maintenir son niveau entrevu dans l’épreuve alpine sur une course de 3 semaines ?
On n’oublie pas non plus Mikel Landa (Soudal Quick-Step), le basque toujours placé jamais vainqueur qui assumera le leadership en l’absence de Remco Evenepoel. Simon Yates , qui étrennera pour la première fois sur un grand tour son nouveau maillot jaune et noir de Visma Lease a bike. Le Britannique était passé tout proche de remporter le Tour d’Italie en 2018, renversé à deux jours de l’arrivée par Christopher Froome au terme d’une étape complètement dingue. Enfin, côté italien, deux coureurs pourraient tirer leur épingle du jeu. Giulio Ciccone (Lidl-Trek), récent 2e de Liège-Bastogne-Liège. Le natif des Abruzzes est un attaquant hors pair, meilleur grimpeur du Giro et du Tour de France mais il n’a jamais su faire preuve d’une régularité suffisante pour jouer le classement général d’un Grand Tour. Plus jeune (23 ans), Antonio Tiberi (Bahrain - Victorious) a montré l’an dernier qu’il était l’avenir du cyclisme italien (5e du général). Mais son récent abandon sur le Tour des Alpes interroge forcément sur sa condition physique à 15 jours du Giro.
