Giro 2025. Van Aert, Yates, Bardet… Ces coureurs qui peuvent entrer dans un cercle prestigieux

Impressionnant durant trois semaines, Tadej Pogacar avait réussi cette performance lors de la dernière édition. Cette année, ils seront six coureurs alignés sur le Giro a pouvoir faire leur entrée dans le cercle prestigieux des vainqueurs d’étapes sur les trois Grand Tours, qui compte à ce jour 111 cyclistes.

Certain parmi eux auront plus de chance d’y parvenir compte tenu de leur état de forme et du parcours de ce Tour d’Italie 2025. D’autres auront probablement plus de difficultés. On fait le point sur les prétendants et leurs chances de réussite.

Van Aert et Yates, les mieux armés pour réussir

Alignés dans deux des meilleures équipes du peloton (Visma - Lease a Bike et UAE Team Emirates XRG), Wout Van Aert et Adam Yates seront parfaitement accompagnés dans leur quête. Déjà vainqueur de neuf étapes sur le Tour de France et trois sur la Vuelta, le Belge qui découvrira le Giro a même avoué au Soir qu’il souhaitait « gagner plus d’une étape ». Pour cela, il cherchera notamment à s’exprimer dès le départ d’Albanie avec trois premières journées qui pourraient lui convenir.

Le champion de cyclo-cross pourra d’ailleurs s’appuyer sur sa pointe de vitesse pour dominer un plateau de sprinteur assez modeste. Avec ces multiples chemins blancs, la 9e étape entre Gubbio et Sienne aura même des airs de Strade Bianche, classique que Van Aert a d’ailleurs remporté en 2020.

De son côté, Yates sera co-leader de sa formation avec Juan Ayuso. Le Britannique, qui a été meilleur jeune du Tour de France 2016, est un excellent coureur de course par étapes. Ses capacités de grimpeur devraient pouvoir lui permettre de se démarquer quand la route s’élèvera.

Majka et Bardet pour une échappée triomphante ?

Avec respectivement trente-cinq et trente-quatre printemps au compteur, Rafal Majka (UAE Team Emirates XRG) et Romain Bardet (Picnic PostNL) ont fait le bonheur des fans de la Grande Boucle durant des années. Tous deux chercheront aussi à rentrer dans ce cercle, mais leur rôle pourrait être différent.

Le Polonais sera probablement l’un des équipiers du duo Yates-Ayuso. Un statut qui pourrait l’empêcher de se démarquer à l’avant. Une chose est sûre, si l’occasion se présente, il est fort probable que l’ancien vainqueur du maillot blanc à pois rouge sur le Tour tente sa chance. On se rappelle d’ailleurs de son numéro en solitaire au sommet du Pla d’Adet sur le Tour de France 2014.

Bardet qui prendra sa retraite en juin sera, lui, le leader de son équipe néerlandaise. Pour sa quatrième participation au Giro, le natif de Brioude tentera d’accrocher une belle place au classement général. Si cet objectif prend du plomb dans l’aile, il pourrait choisir de se tourner sur des victoires d’étapes. Mais ses jambes parviendront-elles à ne pas le lâcher ? Une question qui se pose après ses prestations assez mitigées sur le dernier Tour des Alpes.

Clarke et Poels, sur un malentendu on sait jamais…

« Si tu veux un conseil, oublie que tu as aucune chance. On sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher », disait Michel Blanc dans « Les Bronzés font du ski », deux phrases que vont peut-être méditer Simon Clarke (Israel - Premier Tech) et Wout Poels (XDS Astana Team). Eux aussi auront à cœur de remporter une étape, mais les planètes devront être parfaitement alignées pour qu’une telle chose se produise.

Clarke n’a plus gagné la moindre étape depuis 2022, c’était à l’époque sur la terrible étape du Tour de France entre Lille et Wallers-Arenberg. L’Australien aura probablement de grandes difficultés pour lever les bras même si une échappée peut toujours créer la surprise. Poels, quant à lui, se sent bien comme le démontre sa victoire sur le Tour de Turquie obtenue il y a quelques jours.

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Pour sa troisième participation au Giro, et surtout pour aller chercher une victoire d’étape, le Néerlandais devra se confronter à des Primož Roglic, Richard Carapaz, Thomas Pidcock ou encore Giulio Ciccone. Pas une mince affaire donc, mais sur un malentendu…