JO 2024. Un quart des athlètes français n’ira pas au village olympique... |
Environ 140 athlètes français ne dormiront pas au village olympique cet été. Un nombre bien plus élevé que d’habitude, qui s’explique par de multiples raisons.
Près d’un quart de la délégation des athlètes français qui participeront aux JO de Paris ne dormira pas dans le village olympique situé à cheval entre Saint-Denis et Saint-Ouen, a assuré mercredi le chef adjoint de la délégation française André Pierre-Goubert.
« Il y aura 140 athlètes en dehors du village », a assuré André-Pierre Goubert lors d’une conférence de presse au Grand Palais éphémère organisée dans le cadre du J-100 jours avant le début des JO (26 juillet-11 août). « C’est légèrement plus que d’habitude. D’habitude on tourne aux alentour de 20 % d’athlètes qui ne dorment pas au village, si on se réfère aux JO de Tokyo ou de Londres », a-t-il ajouté.
Il s’agit d’une projection car pour l’instant le nombre d’athlètes sélectionnés pour les JO n’est pas encore arrêté, la délégation française devant au final être composée de près de 560 membres.
Être plus proche de son lieu de compétition
« Il y a plusieurs facteurs qui peuvent expliquer ce choix de ne pas être au village, pour être plus près des sites de compétitions par exemple, ou pour avoir plus d’encadrants à ses côtés », a expliqué André-Pierre Goubert.
Par exemple, les golfeurs, dont le site de compétition est basé à Saint-Quentin-en-Yvelines, ne logeront pas au village, tout comme les céistes dont le site de compétition est à Vaires-sur-Marne.
Certaines fédérations « ont fait le choix depuis très longtemps de ne pas loger dans les villages olympiques pour que leurs sportifs bénéficient d’un encadrement plus large », explique André-Pierre Goubert. Les sélections olympiques génèrent en effet le droit d’être accompagné dans le village « avec un ratio d’un accompagnant pour deux sélections », a précisé le chef adjoint de la délégation française.
L’Insep (Institut national du sport, de l’expertise et de la performance) va également accueillir quelques fédérations pendant les JO comme le water-polo ou le badminton.