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JO 2026. L’organisation rencontre un « problème technique » à Livigno pour la production de neige artificielle... |
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Avant ce nouveau contretemps, le site de Livigno avait déjà pris du retard. © David Ramos / AFP
Alors que Livigno, où auront lieu les épreuves de snowboard et de ski freestyle, suscitait déjà des inquiétudes, le comité d’organisation a annoncé rencontrer un autre « problème technique », ce mardi 16 décembre. La production de neige artificielle, essentielle pour les différentes épreuves, est actuellement à l’arrêt.
Le comité d’organisation des Jeux olympiques 2026 de Milan Cortina a reconnu, mardi 16 décembre, avoir rencontré « un problème technique » pour la production de neige artificielle sur le site qui suscitait déjà des inquiétudes de Livigno, où auront lieu les épreuves de snowboard et de ski freestyle.
« Ces derniers jours, un problème technique a affecté le système d’approvisionnement en eau » des canons à neige, a indiqué Milano-Cortina 2026 dans un communiqué. « En 72 heures, nous avons immédiatement résolu le problème et des tests sont en cours pour redémarrer le système. Nous reprendrons la production de neige dans les prochains jours. »
Des travaux de 21,7 millions d’euros
Pour pouvoir enneiger le Livigno Snow Park et créer les modules, sauts et autres half-pipes nécessaires aux épreuves de snowboard et de ski freestyle, les organisateurs doivent produire de la neige artificielle en grande quantité.
Leurs canons à neige sont alimentés en eau par une retenue collinaire, le bassin de Monte Sponda, d’une capacité de 203 000m3, dont les travaux d’un montant de 21,7 millions d’euros, se sont terminés fin novembre. La production de neige artificielle devait initialement débuter la semaine dernière.
Avant même ce contretemps, le secrétaire général de la Fédération internationale de ski, Michel Vion, avait fait part début décembre de sa préoccupation à propos du retard pris sur le site de Livigno.
« On a quand même un peu de souci parce que le besoin en neige est important pour ces disciplines […] Si on veut garantir des Jeux en bonne et due forme, il ne faut pas que de la neige naturelle, il faut de la neige artificielle aussi, pour consolider la neige plus compacte, plus humide », avait expliqué le dirigeant de la FIS.