JO 2030. Martin Fourcade espère apporter son « expertise » et son « envie »... |
Candidat à la direction du comité d’organisation (Cojop) des JO 2030, Martin Fourcade a réitéré son envie de s’impliquer pour l’organisation des prochains Jeux d’Hiver.
L’ex-biathlète Martin Fourcade, candidat déclaré à la direction du comité d’organisation (Cojop) des JO-2030 attribués aux Alpes françaises, « espère pouvoir (y) apporter toute (son) expertise » et « toute (son) envie », a-t-il déclaré à la chaîne L’Équipe samedi 21 décembre en marge de l’étape de Coupe du monde de biathlon au Grand-Bornand (Haute-Savoie).
« C’est un projet qui est difficile mais qui me fascine et m’attire », a ajouté le quintuple champion olympique de biathlon - sans doute sextuple bientôt après la disqualification pour dopage d’un concurrent. Plus d’un an après l’attribution surprise des JO-2030 aux Alpes françaises, la désignation du futur patron du Cojop tarde et vient encore d’être repoussée il y a quelques jours, à ce stade à la fin janvier.
« Apporter mon expertise »
« Quand, comme moi, on a eu la chance de grandir, d’évoluer grâce aux JO, on se rend compte de la puissance d’un projet comme celui-ci. D’un point de vue sportif bien sûr, mais aussi tout ce que ça peut apporter à un territoire, à une transition nécessaire aujourd’hui pour les sports d’hiver », a développé le Pyrénéen de 36 ans, installé à Annecy, au pied des Alpes.
« Je suis persuadé qu’on est à ce virage de l’histoire où les JO-2030 ont beaucoup à apporter », a-t-il insisté. « J’espère pouvoir apporter toute mon expertise mais aussi toute mon envie à ce projet qui sera, je l’espère, unique pour la France, dans la continuité des Jeux de Paris », a souhaité Fourcade, en précisant qu’il ne « maîtrise pas le calendrier ».
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Des sources proches des négociations ont évoqué en début de semaine auprès de l’AFP un scénario privilégié qui associerait Fourcade, un temps au moins, à l’ex-Premier ministre Michel Barnier, qui avait coprésidé l’organisation des précédents Jeux d’hiver en France, ceux d’Albertville en 1992.