![]() |
JO d’hiver 2030. Attendue pour la fin juin, la carte des sites attendra encore un peu... |

Edgar Grospiron a annoncé, lundi 12 mai, que la carte des sites des JO 2030 ne sera finalisée dans l’immédiat. © OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP
On ne connaîtra pas tout de suite la carte des sites des Jeux olympiques d’hiver 2030, qui auront lieu en France. Si la révélation était espérée pour la fin du mois de juin, Edgar Grospiron, le président du Cojo, a prévenu qu’elle n’interviendrait pas dans l’immédiat. « Les études sont lancées mais on n’a pas encore de visibilité sur tout ça », justifie-t-il.
La carte des sites des JO d’hiver 2030, qui devait initialement être prête fin juin, devrait finalement être finalisée plus tard, a assuré lundi Edgar Grospiron, précisant que ce n’était pas « pour tout de suite ». Le président du comité d’organisation des JO d’hiver et la ministre des Sports Marie Barsacq avaient tous les deux évoqué fin juin comme échéance pour finaliser la carte des sites. Mais le timing ne sera pas tenu.
« Il faut comprendre que ce n’est pas pour tout de suite et qu’on ne peut pas vraiment donner de calendrier, parce que les études sont lancées, mais on n’a pas encore de visibilité sur tout ça », a expliqué Edgar Grospiron lors d’un point avec la presse. « On travaille activement avec la Solideo (société chargée de livrer les ouvrages olympiques). Quand on aura les études, on n’aura pas les décisions tout de suite non plus. Donc c’est très difficile en fait de donner un timing », a-t-il ajouté.
Réintégration ou pas de Val d’Isère ?
Une des grandes questions autour de cette carte est celle de la réintégration ou non de Val d’Isère, qui faisait partie de la première mouture présentée au CIO avant de disparaître du projet. « Tout est possible à ce stade en fait, puisqu’aujourd’hui les différentes options sont sur la table pour ce qui concerne le ski alpin », a expliqué Edgar Grospiron.
L’ancien champion olympique de ski de bosses aux JO d’Albertville a estimé que le Cojo « aura rattrapé le temps » vers la fin 2025, la structure ayant mis du temps pour trouver son président arrivé en février, et un directeur général, Cyril Linette, nommé il y a un peu plus de trois semaines.
Cette arrivée a d’ailleurs permis « de vraiment structurer l’organisation et lancer les premiers chantiers », a estimé Edgar Grospiron. « C’est un champ de bosses, donc forcément il y a aussi des creux, il y a aussi des passages plus délicats », a-t-il dit.