La basketteuse belge Julie Vanloo a été libérée par Golden State… en plein vol vers les États-Unis

Championne d’Europe avec la Belgique puis évincée des Golden States Valkyries, Julie Vanloo a connu des sentiments contrastés ces dernières heures. D’abord, dimanche, elle atteint le Graal du basket européen en remportant avec la Belgique le championnat d’Europe pour la deuxième fois consécutive face à l’Espagne (67-65).

Puis la meneuse a fait le choix de ne pas participer aux festivités prévues sur la Grand-Place à Bruxelles avec le reste de son équipe nationale pour rentrer au plus tôt en Californie. Un choix qui prouve le professionnalisme de la Belge de 32 ans. Le coup de massue fut terrible lorsqu’elle a appris que sa franchise l’avait évincée quelques minutes après qu’elle est refoulée sur le sol américain, lundi 30 juin.

Sanctionné par sa franchise ?

La joueuse des Belgian Cats a peut-être payé sa décision de disputer une compétition avec son équipe nationale. À l’image de la NBA, la WNBA est une ligue où les transferts sont fréquents et où les joueuses n’ont pas leur mot à dire sur ces transactions. Pour l’heure, la Belge a réagi en publiant une story sur Instagram.

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« J’ai besoin de temps pour digérer tout ça et mettre des mots sur mes sentiments. Je ne le peux pas pour l’instant », a expliqué Julie Vanloo. Sur futur peut continuer à s’écrire en WNBA, si une autre franchise souhaite l’intégrer dans ses rangs. Un retour en Europe est également plausible puisque les équipes entament leur préparation en vue de la saison 2025-2026. Dégoûtée pour sa camarade des Cats, Emma Meesseman a commenté la publication des Golden State d’un : « Vous lui avez fait manquer un moment unique en Belgique. C’est dingue ».