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Loin de la sélection, Thibaut Courtois regrette le manque de « culture de la victoire » en Belgique... |
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En retrait de la sélection belge, Thibaut Courtois n’a jamais exclu d’y revenir un jour, malgré des problèmes persistants avec l’actuel sélectionneur Domenico Tedesco. © PHOTO : WALEED ZEIN/Anadolu via AFP
Alors qu’il n’a plus joué sous le maillot des Diables Rouges depuis l’été 2023, Thibaut Courtois s’est exprimé sur l’équipe nationale de Belgique à l’occasion de la cérémonie des Globe Soccer Awards, vendredi 27 décembre à Dubaï. Le gardien du Real Madrid a laissé planer le doute sur un potentiel retour.
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Plus d’un an après son dernier match international - un match nul 1-1 face à l’Autriche, le 17 juin 2023 dans le cadre des éliminatoires à l’Euro 2024 - Thibaut Courtois est à nouveau revenu sur son absence en sélection, après plusieurs conflits avec le sélectionneur Domenico Tedesco. Le portier belge a également tenté d’expliquer le manque de succès de son pays sur la scène internationale.
L’éternel regret de 2018
Avec 102 sélections sous le maillot des Diables Rouges, Thibaut Courtois serait un taulier idéal pour son équipe nationale. Mais il est pour le moment peu probable de le revoir en compagnie de l’actuel groupe. « Je ne veux pas trop m’exprimer sur ce sujet pour le moment, a avoué Courtois. J’aime jouer pour mon pays, mais les conditions doivent être réunies pour cela. » Sous-entendu : elles ne le sont toujours pas aujourd’hui.
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Regrettant Roberto Martinez (sélectionneur belge de 2016 à 2022), « le coach avec lequel on a connu le plus de succès », Thibaut Courtois n’a cependant pas soulevé le moindre trophée avec l’entraîneur espagnol : « Malheureusement, nous avons perdu la demi-finale de la Coupe du monde contre la France. Et j’ai le sentiment que si nous étions passés, nous aurions gagné en finale contre la Croatie. » Et le portier de 2 mètres a une partie de l’explication.
« Vous savez, en Belgique, il n’y a jamais vraiment eu de culture de la victoire. Il nous a parfois manqué cela pour aller loin lors d’un tournoi », a-t-il expliqué, ajoutant que sa situation était d’autant plus compliquée car il n’est « pas facile » d’être « dans un club qui veut tout le temps gagner » et que « ce n’est pas toujours le cas en équipe nationale ».
