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Mondiaux de natation. « J’ai toujours la flamme », admet Léon Marchand après sa moisson de médailles... |

Léon Marchand après sa victoire sur le 400 m nage libre aux Mondiaux de Singapour. © OLI SCARFF / AFP
Ce dimanche 3 août lors du dernier jour des Championnats du monde de natation à Singapour, Léon Marchand a décroché l’or sur 400 m quatre nages et l’argent avec le relais 4 x 100 m quatre nages masculin. En zone mixte, le Toulousain a répondu aux questions de l’AFP et s’est réjoui d’avoir toujours « la flamme ».
Léon Marchand, qui a terminé les Championnats du monde de Singapour avec deux titres et une médaille d’argent, s’est réjoui d’avoir conservé sa « flamme » pour la natation, un an après son triomphe aux Jeux olympiques de Paris. Au dernier jour de compétition ce dimanche 3 août, il s’est emparé de la médaille d’or du 400 m quatre nages et de l’argent avec le relais 4 x 100 m quatre nages masculin, tandis qu’il avait décroché jeudi la couronne du 200 m quatre nages. En zone mixte, le Français a répondu aux questions de l’AFP.
Comment avez-vous vécu cette dernière journée de compétition ?
Je me suis éclaté ce soir, c’était trop bien, c’est la raison pour laquelle je nage. Ce matin en séries, ce n’était pas facile, je ne suis pas un nageur du matin, donc je n’étais pas trop inquiet non plus. J’ai surtout eu de la chance au niveau des centièmes d’avoir ma ligne ce soir. Et j’ai réussi à faire ma course du début à la fin. Physiquement, c’était très difficile, plus que d’habitude. J’étais vraiment lourd dans l’eau en brasse et en crawl, mais je donne tout parce que j’avais envie d’être proche de mon record. C’était très difficile de récupérer entre les deux courses, mais l’enjeu était tel que j’avais vraiment envie de réussir ce relais. Au final je m’en sors bien et je nage plutôt vite dans le relais, donc je suis content.
Aux bons souvenirs de Paris
Après votre 7e place en série du 400 m quatre nages, vous avez remis les points sur les « i » en finale ?
C’est un peu ça. Je n’ai pas vraiment regardé ce qui se passait à côté, j’ai vraiment fait ma course. Je me suis senti vraiment bien à l’échauffement donc je me suis dit que je pouvais m’approcher de mon record. Malheureusement je suis encore un peu loin, mais ça montre que je manque un peu d’entraînement pour le 400 mètres 4 nages. C’est un peu ce que je pensais. Vu le 200 m 4 nages que j’avais fait, je savais que j’avais beaucoup de puissance, mais pas forcément autant d’endurance qu’avant donc il va falloir s’entraîner là -dessus maintenant.
En nageant à la ligne d’eau n°1, avez-vous réussi à vous sentir relâché ?
Oui, j’étais très relâché. En papillon et dos, c’était vraiment bien, et la brasse, je ne sais pas ce qui s’est passé, j’ai eu les jambes coupées d’un coup, donc très difficile. Mais j’ai réussi à faire ma course au début et à la fin, je n’ai pas regardé à côté. Aux Jeux, j’avais essayé de contrôler un peu ce qui se passait autour, parce que j’avais envie d’être champion olympique, mais c’était une course différente. Je nage mieux quand je ne regarde pas à côté.
Quel bilan tirez-vous de cette semaine ?
Ce n’est pas parfait, parce que ce n’est jamais parfait, mais c’est plus que ce que j’attendais, surtout le record du monde du 200 m quatre nages. Ça montre que j’ai toujours la flamme pour la natation, que j’aime ça, que c’est toujours ce qui me plaît le plus et que j’ai envie de continuer. Et j’ai aussi vu pas mal de choses à améliorer, donc je vais essayer de préparer les Championnats d’Europe le mieux possible. Je me suis surpris au 200 m quatre nages. 1 min 52, franchement, c’était vraiment surprenant.
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Que vous inspire le fait d’être encore au sommet, un an après les Jeux ?
Cela prouve que j’ai fait les bons choix et que je fais ce que j’aime. Après, je n’avais pas besoin de ça, je pense que je le savais. Mais ça fait toujours du bien, quand on est sur la première marche du podium, d’entendre l’hymne national et de se remémorer un peu ce qui s’est passé l’année dernière.