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MotoGP. « C’est la dégringolade » : Fabio Quartararo désabusé par sa Yamaha après le GP d’Italie... |

Fabio Quartararo a fini à une décevante 14e place du Grand Prix d’Italie, ce dimanche. © FABIO AVERNA / NurPhoto via AFP
Le Français Fabio Quartararo a dressé un bilan sans concession de son Grand Prix d’Italie terminé à la 14e place au guidon de sa Yamaha alors qu’il s’était élancé en 4e position ce dimanche 22 juin sur le circuit du Mugello. « On voit que clairement on n’y arrive pas du tout », a concédé le Niçois de 26 ans après la course.
Inconstance, dégringolade au fil des tours, moto trop physique… Fabio Quartararo a laissé parler sa déception ce dimanche 22 juin après sa décevante 14e place du Grand Prix d’Italie en MotoGP remporté par Marc Marquez. « Un week-end frustrant », alors que le Niçois de 26 ans était parti en 4e position sur la ligne du circout du Mugello. Le Français estime surtout avoir été désabusé par sa Yamaha.
« Il n’y a rien à apprendre (de ce Grand Prix). C’était un week-end frustrant où clairement on ne sait pas pourquoi on arrive à avoir un rythme sur 3-4 tours et ensuite un + drop + » (une chute de performance, NDLR) », a constaté le Niçois qui restait sur trois abandons consécutifs.
« On n’y arrive pas du tout »
« Chaque tour, c’était de pire en pire, en course on n’a aucune constance, c’est la dégringolade et même physiquement c’est une moto qui est beaucoup trop physique et qu’on ne peut pas conduire sur une longueur comme ça », a poursuivi le champion du monde MotoGP 2021.
« Sincèrement, quand on pense qu’on fait des pas en avant, au final on voit que clairement on n’y arrive pas du tout […] C’était la moto qui me conduisait, on fait tout avec le pneu avant, quand il n’y a pas de grip à l’arrière, c’est très compliqué », a-t-il fait remarquer.
Le Français qui pointe au 10e rang au championnat du monde avec 61 points et dont le meilleur résultat cette saison est sa 2e place au GP d’Espagne, n’a pas voulu invoquer sa chute vendredi et sa luxation de l’épaule pour expliquer cette nouvelle contre-performance.
« Oui, c’était compliqué, mais le plus compliqué à gérer, c’est la moto […] Vivement un changement quoi, parce que même si on a des évolutions sur la moto, je ne sais pas si le V4 ça va marcher », a-t-il prévenu.
« Les essais c’est une chose, mais au final en course on n’est jamais là , à part Silverstone qui était vraiment bien, dès qu’il y a un petit peu de chaleur ou quelque chose qui ne va pas trop, on est très très loin et on n’arrive pas à conduire », a-t-il conclu.