MotoGP. Grand Prix de France : « Finir dans le top 5 », un objectif pour Fabio Quartararo

Sur le podium à Jerez lors du Grand Prix d’Espagne, après un début de saison difficile, Fabio Quartararo (Yahama) a confirmé son retour au premier plan ce vendredi 9 mai 2025 lors de la deuxième séance de ce Grand Prix de France de MotoGP, sur le circuit Bugatti du Mans.

Deuxième derrière l’intouchable Marc Marquez, auteur du record de la piste avec sa Ducati, le Français, champion du monde 2021, a pris la deuxième place. De quoi nourrir des ambitions de top 5 pour la course de dimanche.

Comment ressentez-vous la puissance supplémentaire apportée au moteur de votre Yamaha ?

On le sent quand même un peu. Ça fait toujours du bien d’avoir un peu plus de puissance en cinquième et sixième vitesses, même si les lignes droites ne sont pas très longues ici. Ça n’aidera peut-être pas à doubler en course, mais au moins à rester un peu plus collé dans le virage 1, pour mieux préparer une attaque dans le virage 2. Donc ça peut être très intéressant.

« Top 5, ça peut aussi vouloir dire un petit peu mieux... »

Après Jerez, vous voir réussir ce résultat aux essais signifie-t-il que vous allez pouvoir répéter ces performances à chaque Grand Prix ?

On ne va pas répéter ça tous les week-ends : si on est devant en ce moment, c’est surtout parce qu’il n’y a pas de dégradation des pneus, qu’on peut rouler à 100 % à chaque tour et qu’il y a beaucoup de grip. Le jour où ce ne sera plus le cas, moins de grip, plus de ligne droite, plus de dégradation, je sais très bien que ce sera plus compliqué. Sur un tour, je pense qu’on peut être performants, mais sur le rythme, on va souffrir un peu plus. Au final, on a quasiment la même moto qu’au Qatar. On s’était bien qualifiés, mais il y avait de la dégradation et une longue ligne droite, et on a vu qu’on avait un peu plus de mal.

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La puissance supplémentaire du moteur ne risque-t-elle pas d’accentuer cette dégradation ?

Il n’y a pas de dégradation en plus parce que, sur les quatre premières vitesses, on n’a pas plus de puissance. C’est surtout en cinquième et en sixième qu’on en gagne un peu, donc ça ne change pas vraiment le caractère du moteur. Et puis les courses avec beaucoup de dégradation, il n’y en a plus tant que ça, surtout avec les nouveaux pneus Michelin, qui sont de plus en plus constants. Il va falloir qu’on trouve quelque chose au niveau du grip pour progresser sur les circuits où il y en a peu.

Jeudi, vous aviez dit faire le point sur vos ambitions pour ce Grand Prix après cette journée d’essais. Qu’en est-il ?

Je n’aime pas trop parler de résultats, mais vu le rythme qu’on a, je pense que finir dans le top 5, c’est quelque chose qu’on peut viser. Et quand je dis top 5, ça peut aussi vouloir dire un petit peu mieux…