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NBA. « C’est très difficile » : l’international français Guerschon Yabusele dans l’impasse avec les Knicks... |
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Guerschon Yabusele est à la peine avec les New York Knicks cette saison. © Nathaniel S. Butler / NBAE / Getty Images via AFP
En manque de temps de jeu chez les New York Knicks, Guerschon Yabusele est revenu sur la saison galère qu’il traverse avec la franchise américaine. L’international français, qui disputera la finale de la Coupe NBA mardi prochain regrette notamment une communication « compliquée » avec le staff.
Je ne veux pas vous mentir, c’est très difficile »,
a regretté samedi 13 décembre à Las Vegas Guerschon Yabusele, dans l’impasse avec les New York Knicks avec un temps de jeu très réduit en NBA.
Après des Jeux olympiques brillants en 2024 (médaille d’argent) et un retour probant en NBA la saison passée à Philadelphie, Guerschon Yabusele (29 ans), capitaine de l’équipe de France lors de l’Euro cet été, peine à s’imposer dans le riche effectif des Knicks, avec lesquels il ne joue que dix minutes par match en moyenne.
J’essaie d’être présent quand mon nom est appelé, j’essaie de me préparer chaque jour pour être le meilleur par rapport aux temps de jeu que j’ai et j’essaie de contrôler l’impact que j’ai sur le terrain surtout »,
a expliqué Yabusele à l’AFP et à Basket USA avant un succès 132-120 face à Orlando en demi-finale de la Coupe NBA.
Communication compliquée avec le staff
Symbole de sa période difficile, Yabusele a joué trois minutes dans le premier quart-temps, a été pris sur quelques actions défensives, n’a eu qu’un seul ballon en attaque, manqué, et n’est plus entré jusqu’aux 30 dernières secondes du match, sans enjeu.
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Je ne veux pas vous mentir, c’est très difficile, je suis un compétiteur avant tout, ce n’est pas une situation dans laquelle je pensais être en arrivant ici »,
a-t-il déploré.
Son entraîneur Mike Brown a déclaré qu’il serait « patient » avec le Français, qu’il promène sur plusieurs positions, notamment pivot remplaçant (N.5).
L’année dernière j’ai passé la plupart de l’année à jouer cinq, donc ce n’est pas trop compliqué pour moi »,
a répondu « l’Ours dansant », qui regrette une communication avec le staff compliquée
, généralement plus individualiste
en NBA qu’en Europe.
J’essaie de ne pas me prendre la tête avec ça et de rester positif chaque jour »,
a-t-il conclu en notant la « bonne ambiance réconfortante » dans le vestiaire des Knicks, qui affronteront mardi en finale de la Coupe San Antonio.