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NBA. Pour Zaccharie Risacher, « il faut souligner la personne qu’est Jalen Johnson » aux Atlanta Hawks... |
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Zaccharie Risacher (au centre) loue les qualités du leader d’Atlanta en ce début de saison, Jalen Johnson (numéro 1). © Getty Images via AFP
À l’occasion d’un entretien exclusif pour Ouest-France, où il a évoqué sa carrière et sa deuxième saison NBA, Zaccharie Risacher a également été interrogé sur sa franchise d’Atlanta, de plus en plus compétitive dans la conférence est. Entre l’absence de la star Trae Young et l’émergence de Jalen Johnson, l’ailier tricolore raconte. « Jalen ? En plus de ses statistiques énormes, c’est un super mec en dehors du terrain », a dit le Français, pour qui la franchise semble avoir un plan bien défini.
C’est à la fois une chance et une exigence supplémentaire pour Zaccharie Risacher. Numéro un de la draft 2024, l’ailier français, 20 ans, a atterri dans une franchise loin d’être en totale reconstruction, comme c’est souvent le cas pour un top prospect. Au contraire, Atlanta est compétitif à l’est et vise les playoffs. « L’enjeu c’est d’être bon rapidement, donc tu vas avoir moins le droit à l’erreur, tu as des attentes totalement différentes vis-à-vis de l’équipe. Parce que c’est une équipe en place, donc il y a encore plus l’importance de la précision, de la philosophie de jeu, de l’identité. Ça compte beaucoup. »
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Après une première saison prometteuse, ponctuée par une dynamique très intéressante, le Français vit un début de deuxième exercice plus compliqué chez les Hawks, la faute à des pépins physiques qui ont contrarié son rythme et son adresse. En moyenne cette saison, le Français joue 25 minutes. Les Atlanta Hawks et l’entraîneur, Quin Snyder, semblent avoir un plan. « On me demande plusieurs choses, avoue Risacher, qui tourne à 11,2 points, 3 rebonds et 1,5 passe de moyenne cette saison. Dans un premier temps de l’agressivité, d’être irréprochable défensivement. On est une équipe qui joue en transition, vite vers l’avant, on me demande d’être le premier arrivé en contre-attaque. »
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Un joueur dont l’entraîneur loue fréquemment les qualités et le fait qu’une carrière de joueur NBA doit être un marathon plus qu’un sprint, en rapport à de récentes prestations en deçà des (hautes) attentes. « C’est l’enjeu. C’est difficile, quand ça joue moins bien, de ne pas remettre tout en question, de vite passer à la suite. Je pense que ça fait ça à beaucoup de basketteurs. Quand il y a un moins bon match, on y repense. L’enjeu, c’est de prendre ses erreurs pour les tourner en quelque chose de positif. Et quand tout va bien, de ne pas monter trop haut pour garder les pieds sur terre et rester concentré dans son travail. »
« Il m’a accueilli en tant que rookie, ça ne m’a pas laissé indifférent »
Si Zaccharie Risacher a vu rapidement la blessure de Trae Young - « une dure nouvelle à apprendre » - gripper la machine collective, il a aussi assisté de très près à l’éclosion XXL d’un de ses coéquipiers, en passe de devenir une star NBA : Jalen Johnson. « C’est un super mec en dehors du terrain. Je me suis tout de suite bien entendu avec lui l’année dernière. Ça fait énormément plaisir de le voir performer ainsi. Cette équipe a besoin de lui, il fait partie de ce que les Hawks essaient de créer. Il apporte énormément avec des statistiques extraordinaires, mais ce qu’il faut aussi souligner, c’est la personne qu’il est. C’est quelqu’un qui nous aide énormément sur le terrain comme en dehors, dans son leadership, il essaie que tout le monde soit sur la même longueur d’onde. »
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Le tricolore n’oublie pas non plus l’accueil qui lui a été réservé lorsqu’il a débarqué dans la franchise, à 19 ans à peine. « Il m’a accueilli en tant que rookie l’année dernière, ça ne m’a pas laissé indifférent. Lui comme d’autres, des petits messages après un mauvais match, des attentions… Ça m’a marqué ! Je suis heureux de parler de lui ! »