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Newcastle - PSG. Cinq choses à savoir sur l’adversaire de Paris en Ligue des champions... |

À l’image de Kieran Trippier, Newcastle renaît de ses cendres depuis le rachat du club par le fond saoudien. © Photo : EPA/MAXPPP
Après sa victoire contre Dortmund (2-0), le Paris Saint-Germain se déplace sur la pelouse de Newcastle. Redevenu un cador de Premier League depuis son rachat par le Fonds Public d’investissement d’Arabie Saoudite, le club anglais s’est considérablement renforcé ces derniers 18 mois. Voici 5 choses à savoir sur Newcastle.
C’est l’un des chocs de cette deuxième journée de Ligue des champions. Le Paris Saint-Germain se déplace sur la pelouse de Newcastle dans le nord de l’Angleterre. Vainqueur de Dortmund (2-0), le PSG s’attend à un match difficile à Saint James’s Park. Les Magpies ont accroché Milan (0-0) dans leur première rencontre de Ligue des champions depuis la saison 2002-2003.
Club historique du championnat d’Angleterre, Newcastle revient de loin. Après avoir longtemps été un cador, le club a traversé des heures sombres jusqu’à une relégation en D2 anglaise en 2016. Rachetés par le Fonds Public d’investissement d’Arabie Saoudite en 2021, les Magpies connaissent un retour au premier plan fulgurant. Voici cinq choses à savoir sur Newcastle.
Un ancien d’Angleterre
Fondé en 1892, Newcastle United a fêté ses 130 ans l’année dernière. S’il n’est pas le plus ancien des clubs engagés en Premier League – ce titre revient à Crystal Palace, fondé en 1861 – NUFC reste néanmoins l’une des écuries avec le plus d’histoire en Angleterre. Il fut fondé la même année que Liverpool. Le Newcastle United FC est le résultat d’une fusion entre le Newcastle East End et le Newcastle West End.
Un cador qui a traversé des heures sombres
Au début du XXe siècle, Newcastle s’impose rapidement comme l’une des meilleures équipes d’Angleterre. Le club remporte le championnat anglais en 1905, 1907 et 1909. Il traverse ensuite le siècle en remportant un titre en 1927 ainsi que six coupes d’Angleterre (1910, 1924, 1932, 1951, 1952, 1955).
À la fin des années 90 et au début des années 2000, Newcastle reste un « gros » du championnat anglais et peut compter sur des joueurs de renom comme David Ginola, Andy Cole mais surtout Alan Shearer qui va s’imposer comme l’un des plus grands attaquants de l’histoire de la Premier League (il est d’ailleurs toujours le meilleur buteur de la compétition). Entre 1996 et 2006, il inscrit 206 buts et permet aux Magpies de connaître quelques épopées européennes, comme une demi-finale en C3 en 2003-2004.
Mais Newcastle va petit à petit perdre de sa superbe. En 2009, le club est relégué en Championship après être resté dans l’élite pendant 17 ans. Champion de D2 en 2010, le club remonte immédiatement en Premier League mais va connaître des saisons difficiles. Malgré un bel exercice 2011-2012 (5e), Newcastle est souvent à la lutte pour le maintien et finit par redescendre en D2 en 2016. De nouveau, les Noir et Blanc remontent immédiatement avec un titre de Championship en 2017.
Le premier club anglais racheté par le Fonds Public d’investissement d’Arabie Saoudite

Alexander Isak, recrue la plus chère de l’histoire de Newcastle, illustre le changement de dimension de Newcastle. Photo : EPA/MAXPPP
Devenu un club du ventre mou d’Angleterre, Newcastle enchaîne des saisons sans saveur, souvent bloqué entre la 10e et la 15e place. En 2021, alors que l’équipe est relégable, le club est officiellement vendu par Mike Ashley, après 14 ans comme propriétaire. Racheté par le Fonds Public d’investissement d’Arabie Saoudite en octobre, Newcastle devient tout d’un coup l’un des clubs les plus riches de Premier League.
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Et les nouveaux propriétaires ne vont pas regarder à la dépense. Eddie Howe est nommé comme entraîneur et, lors du mercato d’hiver 2021, Newcastle fait venir Bruno Guimaraes pour un montant estimé à plus de 40 millions mais aussi Kieran Trippier (14 M), Chris Wood (30 M) ou encore Dan Burn (15M). Les Magpies termineront finalement 11e.
La saison suivante, Alexander Isak devient la recrue la plus chère de l’histoire du club puisque Newcastle investi près de 70 millions sur l’attaquant suédois. Le club fait également venir Sven Botman (37M) et Anthony Gordon (45M) pour se renforcer. Des paris gagnants puisque l’équipe termine 4e et se qualifie pour la Ligue des champions 2023-2024.
Un effectif jeune sans réelle superstar
L’une des forces de Newcastle depuis son rachat, c’est la capacité des dirigeants d’investir sur des jeunes joueurs déjà prêts pour le haut niveau. La stratégie des Mapgies est un peu l’opposé de celle qu’eut longtemps le Paris Saint-Germain. À Saint James’s Park, le consortium saoudien n’a pas fait venir de noms ronflants, préférant investir sur des joueurs en devenir. Alexander Isak (24 ans), Sven Botman (23 ans), Anthony Gordon (22 ans) ou encore Joe Willock (24 ans) illustrent cette politique.
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Cet été, Newcastle a cependant engagé Sandro Tonali, un joueur référence en Italie. Mais que entre Tonali, Guimaraes ou Isak, l’équipe ne comprend pas vraiment de superstar qui pourrait tirer la couverture. Une qualité dont Newcastle a fait sa force.
Un début de saison en dents de scie
Actuel 8e de Premier League, Newcastle connaît un début de saison mitigé. Capables d’énormes cartons comme contre Aston Villa (5-1) et Sheffield (8-0), les Magpies ont également connu des matches sans, comme lors de la défaite contre Liverpool (1-2) alors qu’ils menaient 1-0 à 11 contre 10. Ils ont par ailleurs fait tomber Manchester City en Carabao Cup.
Pas forcément l’équipe la plus flamboyante offensivement, Newcastle a fait de sa défense son principal atout. La saison dernière, l’équipe a terminé meilleure défense de Premier League, à égalité avec Manchester City, avec 33 buts encaissés en 38 matches.
Cette saison, Newcastle est reparti sur les mêmes bases à l’image du 0-0 arraché à San Siro contre Milan. Paris est prévenu, bouger Newcastle n’est pas une mince affaire.