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PODCAST. Philippe Mauduit, une certaine idée de la stratégie et du management chez Groupama-FDJ... |

Philippe Mauduit. © Nicolas Götz/Groupama-FDJ
Le directeur sportif poitevin est reconnu pour ses relations humaines autant que son expérience du métier, au point d’être considéré comme une référence internationale. Dans ce quinzième épisode de 100 % vélo, rencontre avec l’un des dirigeants du cyclisme professionnel qui compte.
Derrière le manager général Marc Madiot et le directeur général Thierry Cornec, Philippe Mauduit est l’un des huit directeurs sportifs chez Groupama-FDJ. Directeur course, c’est son titre, car c’est lui qui dirige l’ensemble du staff technique et sportif.
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À 57 ans, le Poitevin en impose par son expérience forgée au Japon, en Chine, aux Bermudes, en France, au Danemark, en Italie ou encore Bahreïn. Philippe Mauduit n’a disputé qu’une saison chez les pros dans les années 90, après avoir longtemps couru chez les amateurs en DN1, chez Besson Chaussures - Nippon Hodo.
Réflexion et anticipation
Professeur de carrosserie automobile dans un lycée technique de Neuilly-sur-Marne lorsqu’il était coureur amateur, Philippe Mauduit aurait pu reprendre son métier à la fin de sa courte carrière chez les pros. Mais en 2000, le partenaire nippon de son équipe le contacta pour monter une structure à Poitiers avec des jeunes coureurs japonais. Philippe Mauduit s’est fait remarquer par Lucien Bailly, directeur du centre mondial du cyclisme et est parti entraîner en Chine, puis aux Bermudes avant de revenir officier au Vendée U.
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Sa carrière a décollé comme ça et Philippe Mauduit a tapé dans l’œil des équipes pro. D’abord Bouygues Telecom en Vendée, puis Cervelo, Saxo Bank, Tinkoff-Saxo, Lampre, Bahrain-Merida et même UAE, avant de rejoindre Groupama-FDJ en 2019 pour s’occuper notamment de Thibaut Pinot.
Il a démontré ses capacités à gérer autant les coureurs en devenir que les stars bien installées, comme Alberto Contador ou Vincenzo Nibali. Ce globe-trotter du vélo ne court pas après la lumière et les micros. Il aime travailler dans le calme, presque dans l’ombre. Il dénonce la charge mentale qui met en danger 30 % du peloton et fait preuve de bon sens.
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