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Procès Maradona. « J’ai fait tout ce que je pouvais, et même plus », se défend la psychiatre accusée

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photo  une psychiatre de 40 ans a été entendue ce jeudi à san isidro, accusée de négligences ayant pu entraîner la mort de diego maradona.  ©  luis robayo / afp 1

Une psychiatre de 40 ans a été entendue ce jeudi à San Isidro, accusée de négligences ayant pu entraîner la mort de Diego Maradona. © LUIS ROBAYO / AFP

La psychiatre accusée au procès en Argentine sur les circonstances de la mort de Diego Maradona, s’est défendue ce jeudi 8 mai d’avoir « fait tout ce qu’elle pouvait », et toujours « dans l’intérêt du patient ». Elle était la première entendue parmi les sept professionnels de santé jugés depuis deux mois à San Isidro (au nord de Buenos Aires) pour négligences ayant pu entraîner la mort de l’astre du football.

La psychiatre accusée au procès en Argentine sur les circonstances de la mort de Diego Maradona, s’est défendue ce jeudi 8 mai d’avoir « fait tout ce qu’elle pouvait », et toujours « dans l’intérêt du patient ».

Depuis le premier contact avec Maradona, « mon rôle et ma responsabilité ont été conformes à ma profession, psychiatre, et j’ai toujours agi avec la conviction totale que ce que je faisais était correct dans l’intérêt du patient », a déclaré à l’audience Agustina Cosachov. « J’ai fait tout ce que je pouvais, et même plus », a-t-elle ajouté, parfois gagnée par les larmes, quand le procureur l’a sondée sur un éventuel remords.

La psychiatre de 40 ans, qui suivait Maradona, était la première entendue parmi les sept professionnels de santé - médecins, psychiatre, psychologue, infirmiers - jugés depuis deux mois à San Isidro (nord de Buenos Aires) pour négligences ayant pu entraîner la mort de l’astre du football.

« Ils étaient tous responsables » selon la fille de Maradona

II est décédé à 60 ans, le 25 novembre 2020, d’une crise cardiorespiratoire doublée d’un œdème pulmonaire, sur son lit d’une résidence privée de Tigre, près de San Isidro, où il était en convalescence après une neurochirurgie pour un hématome à la tête.

Le choix d’une convalescence à domicile, et le niveau des soins alors, ont été au cœur du procès jusqu’ici, fortement mis en cause par plusieurs témoignages.

Mme Cosachov a défendu l’hospitalisation à domicile en assurant que cette option avait l’agrément de tout l’entourage de Maradona, enfants compris.

« On était tous sur la ligne d’une hospitalisation à domicile […] c’était très clair », a-t-elle insisté. Les objectifs étaient « une consommation zéro d’alcool, et que le patient prenne ses médicaments de façon ordonnée », a-t-elle ajouté, corroborant les témoignages sur un Maradona à sevrer de ses addictions, difficile à gérer et soigner.

Mais elle a pris ses distances avec le groupe privé prestataire de santé qui avait été mandaté pour prodiguer soins, suivi médical, équipement, pour une convalescence à domicile « sérieuse ».

« J’ai commencé à relever des irrégularités » et « j’ai exprimé mon mécontentement », a-t-elle affirmé, disant n’avoir pas été incluse dans un groupe WhatsApp entre soignants sur la convalescence. Elle a accusé le prestataire de soins « d’avoir tenté de se déresponsabiliser ».

Fin avril au procès, un cadre de ce prestataire avait au contraire pointé la responsabilité sur l’entourage de Maradona -- dont Cosachov -- assurant que son entreprise n’avait été sollicitée que pour un suivi médical espacé - visite hebdomadaire d’un médecin et non quotidienne- et un appareillage médical minimal.

Lire aussi : Procès sur la mort de Maradona. Un patient « très difficile », assure un chirurgien au procès

« Je ne sais pas si cela va marcher, s’ils se renvoient la balle les uns les autres. Ils étaient tous responsables », a commenté à la presse après l’audience Dalma, une fille de Maradona.

Les accusés, qui nient toute responsabilité dans le décès, encourent de 8 à 25 ans de prison. Le procès, à deux audiences par semaine, devrait durer jusqu’en juillet.

 
Ouest-France  

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