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PSG - Real Madrid. « Luis Enrique mérite le Ballon d’or » : la presse espagnole encense Paris... |

Le travail de Luis Enrique avec le PSG est salué par les journaux espagnols. © Alex Grimm / AFP
Le Paris Saint-Germain a frappé un grand coup, ce mercredi 9 juillet, en s’imposant de quatre buts (4-0) contre le Real Madrid en demi-finale de la Coupe du monde des clubs. Aux États-Unis, la formation de Luis Enrique a déroulé face à son ancienne star Kylian Mbappé. Et au lendemain de cette déroute, la presse espagnole critique vivement l’international français, et encense l’entraîneur parisien.
Le Real Madrid doit avoir un joli mal de crâne en ce lendemain de défaite contre le PSG (4-0). Et la presse espagnole n’est pas près de le laisser tranquille. « Le Real a beaucoup de service militaire à faire », fustige Marca . Et désormais après cette demi-finale de la Coupe du monde des clubs, ce mercredi 9 juillet, le quotidien espagnol l’admet : « Madrid a un immense défi à relever pour détrôner l’ancienne équipe de Mbappé. »
Le média As partage ce besoin de travailler durant l’été, rappelant que ce lourd revers « est une terrible façon de terminer le tournoi ». Et bien évidemment, Kylian Mbappé, sans titre majeur pour sa première saison avec les Merengues, est vivement critiqué.
En Catalogne, le journal Sport  s’attarde sur ses retrouvailles manquées avec le PSG. « Luis Enrique a montré à Mbappé qui avait raison » , lance le média, après les affirmations de l’entraîneur parisien, la saison dernière, pour qui le PSG serait meilleur sans la star française. « Il lui a donné une véritable leçon » .
Sur le plateau de l’émission El Chiringuito, célèbre pour ses sorties très franches, Fran Garrido s’est montré offensif sur le sujet Mbappé -Vinicius. « Le caractère de Mbappé n’est pas celui de Ronaldo, débute-t-il. Soit Vinicius ou Mbappé changent leur attitude, soit l’un d’eux va devoir partir. Ils ont lésé le Real. »
As ne le lâche pas non plus. « Il est arrivé entouré d’une curiosité malsaine, de débats et de doutes sur son physique, écrit le média. Et il a quitté le terrain sans rien clarifier. Quelques éclats de désespoir sporadiques. Et rien de plus. Il a atterri aux États-Unis avec l’espoir d’entrer dans les discussions pour le Ballon d’or. Mais plus personne n’en parle. Ce n’était pas son grand soir… et il n’en était pas près. »
« Il a construit une machine à football parfaite »
À propos du Ballon d’or, Marca a tranché. « Luis Enrique mérite le Ballon d’Or », lance-t-il en surnommant le technicien parisien de « crack ». Il poursuit : « Ni Lamine, ni Dembélé, ni Vitinha, ni Nuno Mendes. Le grand gagnant de la saison est Luis Enrique, qui a construit une machine à football parfaite. Son PSG est en concurrence directe avec le Barça de Guardiola, le City de Pep… »
Le lendemain du 4-0, les médias espagnols parlent d’une « écrasante supériorité du PSG » qui a « ouvert la voie à une déroute » par la précision, le bon positionnement et l’harmonie de cette équipe. Luis Enrique en est pour beaucoup sur le plan collectif, mais pas seulement.
« Ousmane (Dembélé) est l’exemple parfait de la façon dont un entraîneur peut transformer un joueur, poursuit Marca, dans un autre article. Il a toujours semblé anarchique et paresseux. Aujourd’hui, c’est une bête indomptable, avec et sans ballon. » Et pour As, le Barça avait raison : « Il valait bien les 140 millions qu’ils ont déboursés pour lui. »
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Aidée par « deux erreurs grotesques » d’Asencio et Rudiger, son équipe « était tellement meilleure ». Très virulent avec la bande de Kylian Mbappé, l’Espagne ne cesse de louer dans ses journaux la qualité de jeu du club français. Dembélé, mais aussi Nuno Mendes. « El Bolido (le bolide) » , comme le surnomme Marca accompagné d’une F1, « a atteint un niveau supérieur ».
Est-il le meilleur arrière gauche du monde ? « Peut-être, répond le journaliste Juan Ignacio GarcÃa-Ochoa. C’est un arrière gauche qui domine son poste d’une main de fer et perce les défenses adverses avec une facilité déconcertante. Et il est imbattable défensivement. Son accélération est également impressionnante. Personne ne peut le battre en course. »