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Rugby. La justice prononce un non-lieu pour la mort de Nicolas Chauvin, décédé après un plaquage... |

La justice prononce un non-lieu pour la mort de Nicolas Chauvin, décédé après un plaquage. © OLI SCARFF / AFP
L’instruction pour le chef d’homicide involontaire de deux plaqueurs en rugby a débouché sur un non-lieu, ce dimanche 29 janvier. En 2018, le jeune Nicolas Chauvin, 18 ans et espoir du Stade Français, est mort sur un terrain après un plaquage violent de deux adversaires. La famille de la victime va faire appel de cette décision.
C’est une affaire qui secoue le monde du rugby depuis plusieurs années. En 2018, Nicolas Chauvin, espoir du Stade Français âgé de seulement 18 ans, est mort sur un terrain de rugby, pendant un match. En périphérie bordelaise, le joueur était opposé aux espoirs de l’Union Bordeaux-Bègles.
Sans suite puis non lieu
À la 5e minute de cette rencontre, le jeune espoir parisien est violemment plaqué par deux joueurs. Il tombe inconscient et est victime d’un arrachement de la deuxième cervicale. Il décède trois jours plus tard des suites de ses blessures, à l’hôpital. En 2019 une première enquête avait été classée sans suite sur les causes de la mort.
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Les parents de la victime ont décidé de porter plainte contre X, les deux plaqueurs ont donc été jugés comme non responsables pénalement. Malgré tout, la justice a décidé de prononcer un non-lieu pour cette instruction pour homicide involontaire. Le juge d’instruction a pris sa décision après « les divergences et l’absence d’unanimité des parties entendues, mais malgré les fautes sportives caractérisées ». Les parents ont annoncé faire appel de cette décision.