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Ski alpin. « Il faut construire » sur cette deuxième place promet Romane Miradoli après le super-G de Saint-Moritz... |
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Romane Miradoli sur le podium, deuxième du super-G de Saint-Moritz © FABRICE COFFRINI / AFP
La Française Romane Miradoli a créé la surprise dimanche 14 décembre en prenant la deuxième place derrière la Néo-Zélandaise Alice Robinson sur le super-G de Saint-Moritz lors d’une étape de Coupe du monde. La skieuse de 31 ans espère désormais construire sur ce podium avec en vue les Jeux olympiques de 2026.
Il faut construire là-dessus
, a promis Romane Miradoli après sa deuxième place dimanche 14 décembre dans le super-G de Saint-Moritz, entame idéale de sa saison à moins de deux mois des JO de Milan Cortina (6-22 février). La Française de 31 ans, en plein doute l’hiver dernier avant de resurgir avec une 3e place en mars dans le super-G de La Thuile (Italie), a renoué avec le podium dès sa troisième course dans la station grisonne. Je me sens super bien, c’est cool de commencer la saison de super G comme ça
, s’est réjouie la Haut-Savoyarde, sur les talons de la Néo-Zélandaise Alice Robinson dimanche après avoir fini 6e puis 15e des deux descentes vendredi et samedi.
À 8 centièmes de la première
Consciente d’avoir frôlé un deuxième succès en Coupe du monde depuis sa victoire en mars 2022 dans le super-G de Lenzerheide (Suisse), Miradoli était quand même un peu “dég’” des huit centièmes
qui la séparent de la vice-championne du monde de géant.
J’ai réussi à m’engager, mais je fais une petite faute en haut qui, je pense, me coûte la victoire, parce que je pose un peu les mains par terre sur la première partie
, a-t-elle raconté. La Française était néanmoins dans le bon timing
dans sa discipline de prédilection, avant d’enchaîner la semaine prochaine à domicile avec une descente et un super-G à Val d’Isère.
L’entraîneur des Bleues Lionel Pélissier s’est lui satisfait d’avoir deux skieuses dans le Top 5 en incluant Laura Gauché, venue se glisser juste derrière l’Américaine Lindsey Vonn à 38/100e de Robinson. On avait des ambitions, on l’a affiché dès le début
, a rappelé le technicien, après une bonne préparation estivale en Amérique du Sud puis à Tignes, pour des entraînements de vitesse que les Bleues n’avaient pas pu faire depuis un moment
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