Tennis. « Je dis au revoir à tout le monde » : l’Italien Fabio Fognini prend sa retraite

Il aura terminé sur une belle note. L’Italien Fabio Fognini a annoncé, ce mercredi 9 juillet, mettre un terme à sa carrière, à 38 ans. Pour un dernier baroud d’honneur, l’ancien 9e joueur mondial a prouvé qu’il avait encore les ressources pour embêter les meilleurs joueurs du monde. À Wimbledon, pour son dernier Grand Chelem, il a tenu tête à l’Espagnol Carlos Alcaraz, numéro 2 mondial en s’inclinant en cinq sets (7-5, 6-7, 7-5, 2-6, 6-1) après plus de 4 h 30 de jeu.

« Se souvenir de moi comme un mec qui faisait les choses avec passion »

Aujourd’hui retombé au 138e rang du classement ATP, il avait indiqué, dès le tournoi de Rome en mai, qu’il disputait sa dernière année sur le circuit. « Aujourd’hui c’est officiel, je dis au revoir à tout le monde », a déclaré le vainqueur de l’édition 2019 du Masters 1000 de Monte-Carlo, le titre le plus prestigieux de la carrière de ce spécialiste de la terre battue.

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La défaite héroïque contre Alcaraz, double tenant du titre à Wimbledon, « est la meilleure manière de dire au revoir » au tennis professionnel, a estimé le vainqueur de neuf titres ATP, qui avait déjà laissé flotter l’idée d’une retraite immédiate après avoir perdu contre l’Espagnol. « J’ai beaucoup souffert de blessures ces trois dernières années. Je suis toujours très motivé, j’adore encore ce sport, j’ai énormément de souvenirs. J’ai joué contre Roger (Federer), contre Rafa (Nadal), contre Nole (Djokovic). C’était impossible pour moi de gagner un Grand Chelem, mais j’ai fait de mon mieux, a relativisé Fognini. L’objectif était, au départ, de finir ma carrière à Monte-Carlo en 2026 », un tournoi où se pressent chaque année de nombreux supporters italiens en raison de la proximité de la frontière.

« Mais ça n’a pas été possible. Je m’en vais aujourd’hui, je vais soutenir (son compatriote) Flavio Cobolli contre Novak Djokovic » en quarts de finale de Wimbledon mercredi puis quitter Londres, a expliqué l’Italien.

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En plus de ses neuf titres, Fognini a disputé dix finales sur le circuit principal. Il n’avait cependant plus remporté de match dans le tableau final d’un Grand Chelem ou d’un tournoi ATP depuis le début de l’automne 2024. « Je crois qu’on peut se souvenir de moi comme du mec qui faisait les choses avec passion, qui s’est parfois, même beaucoup trompé mais qui s’est toujours excusé », avait affirmé à Rome Fognini, connu autant pour ses coups de génie que pour ses coups de sang sur les courts.

Avant l’éclosion des Matteo Berrettini, Jannik Sinner et Lorenzo Musetti, il avait redonné des couleurs au tennis italien en devenant, à Roland-Garros en 2011, le premier Italien à atteindre un quart de finale d’un tournoi du Grand Chelem depuis 1998.