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Tennis. « Pas aussi beau que ça en a l’air » : Davidovich Fokina amer et critique à l’égard de l’ATP... |

Alejandro Davidovich Fokina sera opposé à Jakub Mensik au troisième tour du Masters 1000 de Toronto, ce vendredi 1er août. © SCOTT TAETSCH, Getty Images via AFP
Qualifié pour le 3e tour du Masters 1000 de Toronto, Alejandro Davidovich Fokina ne mâche pas ses mots après la programmation de son match qu’il juge trop matinale, ce vendredi 1er août. L’Espagnol, 19e joueur mondial, s’est heurté à un mur lorsqu’il a formulé une demande pour le décaler. Dans un message publié sur les réseaux sociaux, il s’en prend à l’ATP.
« Aujourd’hui, je souhaite partager ma déception et ma frustration envers l’ATP. » Dans un message publié jeudi 31 juillet sur les réseaux sociaux, Alejandro Davidovich Fokina se paie l’instance dirigeante du tennis mondial masculin. L’Espagnol, tombeur de Corentin Moutet mercredi, se dit agacé par la programmation matinale de son troisième tour face au Tchèque Jakub Mensik, au Masters 1000 de Toronto.
En effet, les deux joueurs sont attendus sur le court pour débuter leur partie à 11 h heure locale (17 h heure française), ce vendredi, soit une heure et demie avant tout le monde. Trop tôt semble-t-il, pour un joueur logé à une heure du site qui accueille le tournoi.
« Nous devons nous lever extrêmement tôt »
« Cela signifie que nous devons nous lever extrêmement tôt pour arriver dans de bonnes conditions, regrette le quart de finaliste à Roland-Garros en 2021. Nous avons demandé un changement, mais la réponse a été que tout était déjà vendu : les billets, les droits TV, etc. Une fois de plus, il est évident que les joueurs ne sont pas pris en considération. »
Il poursuit en émettant des critiques dirigées à l’encontre de l’instance. « L’ATP promet toujours qu’ils vont arranger les choses, mais rien ne change jamais (...) Ce n’est pas la première fois que cela arrive, et quand on est à l’intérieur, on se rend compte que ce n’est pas aussi beau que ça en a l’air de l’extérieur. »
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Un comportement qui en exaspère certains, à l’image du Britannique Daniel Evans, qui juge tout cela « pathétique ». « Lève-toi et joue, écrit-il dans une story sur Instagram. Le monde se réveille pour travailler de 9h à 17h, voire de 8h à 18h. »