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Tour d’Espagne 2026. Une orgie de cols le long de la Méditerranée, la Vuelta sera dure comme jamais... |
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Jonas Vingegaard, vainqueur de la Vuelta 2025, découvrira un tour d’Espagne au parcours très difficile en 2026. © Marco Bertorello / AFP
L’édition 2026 du Tour d’Espagne, présentée ce mercredi 17 décembre à Monaco, s’annonce comme l’une des plus difficiles ces dernières années. Dessinée au sud du pays, elle proposera sept arrivées au sommet, de la chaleur et peu de journées sans difficultés.
Un départ inédit de Monaco, une arrivée finale à Grenade et entre les deux une orgie de cols le long de la Méditerranée : la 81e édition du Tour d’Espagne (22 août-13 septembre), présentée mercredi soir dans la Principauté monégasque, promet d’être l’une des plus difficiles de l’histoire.
La précédente édition de la Vuelta s’était déroulée pour l’essentiel dans le nord de l’Espagne avant de se terminer dans le chaos à Madrid avec une dernière étape qui n’avait pas pu aller à son terme à cause de manifestations propalestiniennes. Jonas Vingegaard avait été obligé de fêter sa victoire sur un parking d’hôtel lors d’une cérémonie improvisée par les coureurs.
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— La Vuelta (@lavuelta) December 17, 2025
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?? Le parcours de #LaVuelta26 ! ?? pic.twitter.com/WxM8a5AbMd
Un final grandiose
Pour l’édition 2026, les organisateurs espèrent que le changement de nom, de nationalité et de structure de l’équipe Israel Premier Tech, qui s’appelle désormais NSN Cycling, permettra d’éviter de tels débordements, tout comme lors du Tour de France d’ailleurs qui partira de Barcelone en juillet.
Le parcours en tous cas n’a rien à voir avec celui de 2025 puisque, après deux premières étapes au départ de Monaco (dont un contre-la-montre individuel le premier jour) et une troisième étape en France entre Gruissan et Font-Romeu, le peloton longera la mer Méditerranée pour se diriger vers l’Andalousie et un final grandiose à Grenade devant le palais-forteresse de l’Alhambra, un des plus beaux édifices au monde.
Le chemin pour y aller est particulièrement ardu avec pas moins de quatre étapes de moyenne montagne et six de montagne pour un dénivelé total absolument démentiel de 58.156 m, bien plus que le Giro ou le Tour de France, les deux autres grands Tours.
Ce sera l’une des éditions les plus exigeantes de l’histoire
, prévient Javier Guillen, le directeur de la Vuelta, qui espère attirer avec ce parcours la crème des grimpeurs.
https://www.ouest-france.fr/sport/cyclisme/tour-d-espagne/video-vuelta-pourquoi-le-maillot-de-leader-du-tour-d-espagne-est-il-rouge-62770b25-62e7-4944-b7d4-887d89d80a96
À commencer par Tadej Pogacar, même si le Slovène, contrairement à son compatriote Primoz Roglic en lice pour une cinquième victoire record, n’a pas évoqué le Tour d’Espagne en dévoilant samedi dernier son calendrier pour 2026.
Les choses sérieuses commencent dès la troisième étape vers Font-Romeu avant la première grande étape de montagne le lendemain à Andorre. « Nous allons ensuite visiter des cols emblématiques de la Vuelta dont Valdelinares, Calar Alto, le massif de La Pandera et l’Alto de Aitana
, a détaillé Javier Guillen.
L’étape-reine est programmée à la veille de l’arrivée finale avec une journée à plus de 5.000 m de dénivelé positif pour atteindre le sommet du Collado del Alguacil au bout d’une pente de 8,3 kilomètres à 9,8 % de moyenne.
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Les chances des sprinteurs seront réduites elles à la portion congrue mais les rouleurs, ainsi que les coureurs de classement général, auront deux contre-la-montre à se mettre sous la dent, le premier jour à Monaco sur 9 km et le second lors de la 18e étape, 32 km dans les vignobles de Cadix.