Tour de France 2025. Maillot jaune, vert... Quelles sont les couleurs des maillots distinctifs ?

À chaque fin d’étape du Tour de France, quatre maillots distinctifs sont remis sur le podium. Le plus ancien est le maillot jaune, lancé en 1919. Tandis que les deux plus récents, les maillots blanc et à pois, fêtent cette année 2025 leurs 50 ans. À quoi correspondent-ils ? Et comment sont-ils décernés ? On fait le point.

Le maillot jaune, l’âme du leader

Le maillot jaune est le plus reconnaissable et reconnu. Il sert à repérer le leader du classement général. L’idée du maillot jaune arrive en 1919 et est présentée par Alphonse Baugé, journaliste et patron de l’équipe La Sportive. À cette époque, le leader du Tour de France n’est pas très visible au sein du peloton, encore moins la nuit quand les cyclistes sont encore sur les routes.

Le maillot jaune du Tour de France est la récompense suprême pour tout cycliste. Alexandre Rault / Hans Lucas via AFP

La suggestion plaît à Géo Lefèvre, journaliste, et Henri Desgranges, le directeur du Tour de France et de L’Auto, un quotidien sportif dont les pages sont… jaunes ! Depuis 1987, le maillot est parrainé par la banque LCL et les peluches de lions données aux porteurs de ce maillot affolent les petits et les grands.

Le maillot vert, la cape du meilleur sprinteur

Le maillot vert a été créé en 1953, à l’occasion des 50 ans du Tour de France. Il récompense le premier coureur au classement par points, le sprinteur le plus régulier tout au long de l’épreuve, à la fois lors des arrivées d’étapes mais aussi à l’occasion des sprints intermédiaires. Selon le profil des étapes, le nombre de points distribués n’est pas le même : ainsi, les étapes plates rapportent plus de points que les étapes montagneuses. S’il est vert, c’est parce que son premier sponsor, À la Belle Jardinière, une chaîne de magasins de confection, avait cette couleur comme dominante. Aujourd’hui, il est parrainé par la marque de voiture Skoda.

Le maillot à pois, le chouchou du public français

Le maillot à pois a souvent été sur les épaules d’un coureur ovationné par le public français, massé sur le bord des routes. Porté notamment par Richard Virenque, Laurent Jalabert, Julian Alaphilippe ou Romain Bardet, il a également été remporté deux fois par le vainqueur du Tour 2020 et 2021, Tadej Pogacar. Cette tunique récompense le meilleur grimpeur de la Grande Boucle, celui qui totalise à la fin de chaque étape le plus grand nombre de points attribués au sommet de côtes ou de cols.

Dans les années 1930-50, Henri Lemoine arborait souvent un maillot à pois. C'est en son honneur que Félix Lévitan décida d'associer cette tunique au classement de la montagne dans le Tour de France.

Et voici comment un pistard est à l'origine de l'emblème suprême des grimpeurs. pic.twitter.com/LWLtg5YDpO

— David Guénel (@davidguenel) October 22, 2021

Cette année, il fête ses 50 ans, puisqu’il a fait son apparition en 1975, même si le classement existait depuis 1933. Mais pourquoi cette couleur ? Selon le site officiel du Tour, il la doit « au maillot d’un coureur, Henri Lemoine, qui courait sur la piste entre les années 1930 et 1950 et que Félix Lévitan, co-directeur du Tour avec Jacques Goddet, avait particulièrement remarqué ». Le maillot à pois est désormais parrainé par E. Leclerc.

Le maillot blanc adoube le meilleur jeune

Comme le maillot à pois, le maillot blanc fête cette année ses 50 ans dans sa formule actuelle. Il récompense le meilleur jeune au classement général. Le porteur doit être âgé de 25 ans au plus dans l’année.

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Il est d’abord apparu sur les routes du Tour en 1968, mais il permettait de déterminer le leader du classement du combiné, classement aujourd’hui disparu qui prenait en compte le classement général, le classement par points et le classement du meilleur grimpeur.