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Tour de France 2025. Pourquoi les commissaires pratiquent-ils des barrages pendant la course ?... |
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Les commissaires peuvent décider de réaliser des barrages une fois que le peloton est scindé en deux ou lorsqu’un groupe de coureurs est lâché. © Jeff Pachoud, AFP
La 112e édition du Tour de France parcourt la France pendant trois semaines : c’est trois semaines de courses, de batailles, de chutes mais aussi de classements, de décisions arbitrales et de sécurité. Pour le grand public, certaines règles de l’Union cycliste internationale (UCI) sont floues, inconnues voire difficilement compréhensibles. On vous en présente plusieurs, les fondamentales. Deuxième épisode : qu’est-ce qu’un barrage ?
Le Tour de France est l’épreuve sportive la plus regardée au monde à la télévision. Et ses règles sont bien souvent méconnues du grand public, le cyclisme étant un sport très codifié. Chaque jour, des commissaires désignés par l’Union cycliste internationale (UCI) veillent au bon respect des règles de sécurité, du règlement particulier de l’épreuve et de la fédération internationale.
La menace de la mise hors course
Parfois, ils agitent un drapeau rouge et interdisent le passage des voitures de directeurs sportifs notamment. C’est ce qu’on appelle un barrage, ils sont notamment fréquents sur des étapes de montagne.
Pourquoi ? Lorsqu’un coureur est lâché du peloton, dans les sommets ou à la suite d’un coup d’accélération du peloton, cela peut aussi être à l’occasion d’un coup de bordure, les commissaires peuvent décider de mettre en place un barrage. Il consiste à laisser les voitures derrière le ou les coureurs lâchés. Cette procédure est enclenchée pour éviter de fausser la course : le coureur ne doit pas pouvoir profiter de l’aspiration d’un véhicule, cela dénaturerait l’esprit de l’épreuve.
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Par contre, si un coureur est accidenté, les arbitres lui facilitent le retour dans le peloton en demandant que la colonne des véhicules soit la plus nette possible, et que le convoi soit resserré. Mais attention, il est interdit de remonter une file de voiture par la droite, sous peine d’être mis hors course.
