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Tour de France femmes. « Pas nécessaire d’avoir la peau sur les os » : Vollering fière de son poids... |

Demi Vollering, deuxième du Tour de France femmes, a pris position sur la question de la maigreur dans le peloton. © Julien De Rosa / AFP
Deuxième du Tour de France femmes, Demi Vollering a pris part au débat sur la maigreur du peloton féminin. Dauphine de Pauline Ferrand-Prevot, qui a reconnu avoir perdu des kilos pour performer, la Néerlandaise refuse de perdre du poids pour mieux grimper.
Une sortie de Cédrine Kerbaol avait mis la lumière sur la question du poids et de la maigreur dans le cyclisme féminin. Sacrée à l’issue du Tour de France, Pauline Ferrand-Prévot a reconnu s’être délestée de quelques kilos pour préparer l’épreuve afin de mieux grimper.
« Je sais que je ne peux pas être super mince toute la saison, et je ne trouve pas cela très sain, alors je préfère, quand j’ai un objectif, perdre du poids lentement, pour être au bon poids au bon moment », a expliqué « PFP » dans des propos rapportés par RMC Sport.
« Il ne faut pas être super maigre pour gagner »
Sa dauphine, Demi Vollering, a choisi, elle aussi, de s’exprimer sur le sujet. « Il ne faut pas être super maigre pour gagner. Je suis fière de mon poids. J’espère qu’à l’avenir, je pourrai à nouveau gagner grâce à mon poids et montrer aux filles qu’il n’est pas nécessaire d’avoir la peau sur les os pour gagner », a affirmé la Néerlandaise.
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Sacrée sur le Tour de France en 2023, la coureuse de 28 ans, « simplement plus grande » que sa rivale (1,72 m contre 1,65 m) ne veut pas perdre de poids au nom de la performance. Une option envisagée avant d’être balayée un mois et demi avant le départ du Tour de France. « Lorsque je suis tombée malade pendant le Tour de Suisse, le plus important était de retrouver la santé. »