Tour de France. « C’est inadmissible » : au Nord, le chaos au départ de la deuxième étape

Un sacré chantier. Digne d’un enfer que seul le Nord sait réserver. Organiser un départ à Lauwin-Planque, commune de 1 600 âmes, représentait un sacré défi logistique. Et force est de constater qu’il a été raté. Dans des conditions météo drastiques, l’impressionnant cortège du Tour de France a causé un immense bouchon dans les ruelles de Lauwin-Planque et des communes environnantes.

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« La pluie fait partie du Nord »

Après avoir laissé filer le carnaval de la caravane du Tour de France, les bus ont eu toutes les peines du monde à rejoindre le parking du départ. À 11 h 40, soit 35 minutes avant le départ, seulement cinq bus sur les vingt-trois équipes avaient pu regagner la zone de départ. Par conséquent, l’organisation de l’épreuve, par la voix de Thierry Gouvenou, a décidé de retard le départ d’un quart d’heure. À 12 h 20, le dernier bus d’équipe, Alpecin-Deceuninck, parvenait à se frayer un chemin. « C’est inadmissible, je ne comprends pas comment ASO a pu vouloir organiser le départ sans prévoir la pluie et les bouchons dans les petites rues », entendait-on dans le paddock des coureurs.

Les mines déconfites et les soupirs des coureurs à la vue des problèmes et d’une météo capricieuse rajoutaient à l’ambiance morose du départ. D’autant plus que certaines routes sur le tracé étaient inondées.

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Dans la zone de départ, à 11 h 15, le président du département du Nord, Christian Poiret, disait : « La pluie, c’est la seule chose que je ne pouvais pas maîtriser. Mais la pluie fait partie du Nord. C’est un des plus beaux jours de ma vie. »